Un autre revers pour le ministre de l’intérieur francais, Bruno Retailleau. La justice de son pays, impartiale et très à cheval sur le principe de la protection des individus de l’arbitraire de l’administration n’a pas suivi son voeu et son souhait de voir « Ammi Boualem » emprisonné et reconduit vers l’Algérie.
Ainsi, le tribunal administratif de Melun a annulé, jeudi, l’obligation de quitter le territoire français et ordonné la libération de « l’influenceur » algérien Boualem Naaman, appelé « Ammi Boualem », rapportent des médias français.
Après avoir été incarcéré dans un centre de rétention administrative durant moins d’un mois, Boualem Naaman, de son vrai nom, a été libéré, jeudi, du centre de rétention et a obtenu une autorisation provisoire de séjour, assortie d’une indemnité de 1 200 euros, précisent les mêmes sources.
Son expulsion avait été suspendue par la justice le 29 janvier dernier. Le juge des référés avait considéré que la procédure d’expulsion lancée par Bruno Retailleau était injustifiée. Selon le juge, le ministre de l’Intérieur n’aurait pas dû utiliser cette procédure en urgence absolue, qui le prive de garanties essentielles.