Informé, le Wali d’Oran a déclaré avoir donné des instructions
Des citoyens de la localité côtière « Akid Abbas » (Trouville anciennement) relevant de la commune d’Ain Turc s’insurgent contre la réalisation d’une résidence dans le cadre de la promotion immobilière.
Les citoyens en question qui ont saisi notre rédaction nous « racontent », documents à l’appui, les péripéties qu’ils vivent depuis 2019, date à partir de laquelle ils ont appris qu’une résidence privée de 71 logements et 9 bureaux dans le cadre de la promotion immobilière allait être érigée dans la rue dans laquelle ils vivent depuis des décennies, la rue Casablanca sise à Trouville, une des plages de la commune d’Ain Turc.
En effet, dans leur récit et les écrits adressés à toutes les administrations concernées (documents en notre possession), en 2019, déjà, ils alertent contre les constructions qui ne répondent pas aux exigences des lois relatives à l’urbanisme car, le quartier étant résidentiel et les nouvelles réalisations doivent respecter ce cachet conformément à la loi 02-02 relative à la protection et à la valorisation du Littoral.
Le dossier du permis de construire déposé a, été refusé par le guichet unique de la commune d’Ain Turc en date du 25 février 2020 pour le motif d’implantation du projet dans la zone littoral citée plus haut en ses articles 4,5,6,9 et 18 opposé par la direction de l’environnement qui a réétudié conjointement avec le commissariat national du littoral, le dossier une deuxième fois, à la demande de l’APC et rejeté encore une fois.
Devant ces refus, le promoteur introduit une requête contre la commune et la direction de l’environnement auprès du tribunal administratif qui requiert une expertise judiciaire pour la clarifier la situation, procédure abandonnée par le requérant car l’expertise a démontré l’inconstructibilité et l’impossibilité de réaliser un tel projet sur le site concerné.
Une autre expertise faite à la demande des riverains qui n’ont cessé de se battre, affirme dans ses conclusions que « le projet programmé est, dans tous les cas de figure, contraire à toutes les lois de la construction et de l’urbanisme du fait de la spécificité des constructions du voisinage et de la rue dans laquelle l’implantation est envisagée s’agissant de villas individuelles en R+1 qui ont été réalisées en vertu d’un cahier des charges, toujours en vigueur, d’une part et d’autre part, l’assiette est très proche de la plage et pour des raisons de sécurité inhérente à cette zone étant donné l’instabilité du sol à moins de 150 mètres et si le projet est réalisé tel qu’il a été présenté, menacera les habitations mitoyennes et toutes celles du voisinage. » Fin de citation.
Pourtant un permis de construire fût délivré par le guichet unique (n°73 du 20 septembre 2022) autorisant la réalisation du projet en R+4. Selon nos informations, l’APC d’Ain turc argue le fait que c’est la commission de wilaya de la levée des restrictions (entraves) qui aurait donné son aval sans que nous puissions confirmer l’information.
Le wali d’Oran interpellé sur le sujet par L’Espoir Libéré, déclara n’avoir pas connaissance de cette affaire et quelques jours plus tard qu’il avait donné des instructions.
Cependant, la construction s’élève et, est au cinquième étage, enfreignant même le permis de construire sujet de controverse et qui aurait été délivré d’une manière qui pose beaucoup de questions.
Qui a pu, alors, autoriser un tel projet défiant toutes les lois de l’urbanisme et du littoral ?https://scontent.forn3-1.fna.fbcdn.net/v/t42.3356-2/337348392_6442778219066240_4291146332901087777_n.mp4?_nc_cat=105&ccb=1-7&_nc_sid=060d78&_nc_ohc=2i46ZqT9Q20AX9SZKTK&_nc_ht=scontent.forn3-1.fna&oh=03_AdT9amhe13IlCR8VAYc-zVptQQ8JgYdBXL-DXyhEVN-6DQ&oe=64238937&dl=1