Une très violente double explosion a secoué, mardi 4 août, vers 18 h 10 (17 h 10 à Paris), le port de la capitale libanaise, Beyrouth, ravageant une grande partie de la ville. Selon le dernier bilan du ministère de la santé mercredi après-midi, au moins 113 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres sont encore portées disparues. La Croix-Rouge libanaise fait par ailleurs état d’au moins 4 000 blessés. Parmi ces derniers figurent au moins 21 Français, a fait savoir le parquet de Paris, mercredi, qui a ouvert une enquête pour « blessures involontaires ».

Réuni en urgence, le Conseil supérieur de la défense libanais a déclaré que les déflagrations étaient dues à l’explosion de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port. Le nitrate d’ammonium, substance qui entre dans la composition de certains engrais mais aussi d’explosifs, est un sel blanc et inodore utilisé comme base de nombreux engrais azotés sous forme de granulés. Il a causé plusieurs accidents industriels dont l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001.

Le Monde/ AFP

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