L’Algérie commémore, ce dimanche, le 60ème anniversaire des crimes monstrueux et barbares du 17 octobre 1961 commis par la police française à Paris contre des immigrés algériens pacifiques revendiquant la liberté, la souveraineté et l’indépendance.
Les manifestants civils ont été victimes de tortures et d’assassinats qui ont occasionné 300 Martyrs, femmes, enfants et vieux dans un pays prétendant le rôle de défenseur des droits de l’homme.
Les rues de Paris et la seine sont, toujours, témoins des algériens jetés dans ce fleuve poings et pieds liés et des atrocités commises qui restent une empreinte de déshonneur « sur le front de la France » avec son palmarès riche en crimes contre l’humanité, à l’instar de l’utilisation d’armes de destruction massives interdites comme le napalm, les essais nucléaires, l’exil, les assassinats et l’extermination tout au long des 132 ans de colonisation.
Tout au long de cette période difficile, les algériens sont restés unis et soudés dans leur combat héroïque contre le colonisateur français et les manifestations du 17 octobre sont un exemple de ce militantisme dont l’Algérie est fière de commémorer chaque année pour le transmettre aux générations successives comme un héritage commun pour les petits-fils des héros de la glorieuse révolution de novembre.
Faire connaitre ce haut fait historique et éternel est un devoir national et la préservation de la mémoire et sa défense constitue un devoir sacré qui poursuivra la France aujourd’hui et toujours jusqu’à la reconnaissance totale par celle-ci de toutes ses responsabilités et qu’elle s’engage à supporter toutes les répercussions et conséquences des crimes commis contre la nation algérienne et son vaillant peuple.
Ministère de la communication