Le journal El Watan, une référence certes en Algérie mais sa tendance éradicatrice le range souvent, malgré les apparences, dans la case des anti-nationaux. Sa ligne tendant à importer et orienter l’opinion nationale vers un modèle de société autre que celui que nous connaissons et dans lequel nous avons toujours vécu, est connue des observateurs avertis.

Ce journal a, fortement, influencé le CNSA , le fameux conseil national pour la sauvegarde de l’Algérie créé pour annuler le deuxième tour des élections législatives de 1991, alors « qu’il se disait » plus démocrate que les autres. Pourquoi alors, avoir accepté que des élections aient lieu pour demander leur annulation quelques semaines plus tard ? Mais cela est une autre histoire.

La « Une » de son édition de ce 20 septembre qui fait polémique, ne laisse, maintenant, aucun doute, sur sa tendance idéologique malgré ses dénégations en insérant vers 14 h, un erratum. En fait, un mea-culpa qui ne convainc personne.

Mettant cette grave « bravade » sur le compte « d’un incident, purement technique qui n’a rien à voir avec un quelconque calcul idéologique, comme tentent de le distiller des cercles connus pour leur hostilité à El Watan », lit-on dans l’entrefilet de ce journal, écorne ce qui lui reste de crédibilité. D’autant que ses responsables reprochant à « des cercles connus pour leur hostilité à El Watan » de distiller une vérité que tout algérien peut constater.

On ne peut effacer un haut minaret qui prend la moitié de la place sur la photo par erreur. Et même si tel était les cas, un journal comme El Watan, bien structuré, son chef de la rubrique et son rédacteur en chef ainsi le directeur de la publication, ce dernier par la loi tenu par la loi de tout vérifier avant l’impression et qui n’ont vu que du feu, relève de l’irresponsabilité totale.

Cette grave affaire qui nécessite, bien plus qu’une interpellation des ministères de la communication et des affaires religieuses qui ont réagi, bien à propos d’ailleurs, mérite une sanction sévère pour qu’il n’ y ait pas récidive et pour que cette tendance idéologique et ceux qui la soutiennent et la financent ne sèment plus le doute dans une société arabo-musulmane.

Les Algériens ne sont pas des corniauds, messieurs d’El Watan !

Hakim Ghali

2 Commentaires

  1. Franchement Hakim tu fais des amalgames et des raccourcis dangereux. El Watan est une institution, n’en déplaise à ses détracteurs. La lucidité et la lecture objective des faits sont nécessaires dans pareilles circonstances. Toi aussi en tant que rédacteur tu as un droit de réserve, tiré à boulets rouges sur un Journal sans aucune retenue est le moins que je puisse dire problématique. Les journalistes d’El Watan, que tu as l’occasion de côtoyer ne sont pas des éradications ….

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