Des affrontements d’une violence extrême secouent depuis plusieurs jours la ville d’El-Fasher, capitale du Darfour-Nord, où les milices locales et les forces paramilitaires du RSF se livrent à des combats meurtriers.
Des témoignages font état de centaines de civils tués et de quartiers entiers incendiés.
L’accès à la ville étant coupé, les organisations humanitaires peinent à acheminer l’aide.
Les Nations-Unies tirent la sonnette d’alarme : « El-Fasher risque de devenir un nouveau symbole du silence international face aux crimes de guerre ».
Pendant ce temps, le gouvernement soudanais appelle à un cessez-le-feu, sans parvenir à rétablir l’ordre. Le conseiller spécial de l’ONU pour la prévention du génocide, Chaloka Beyani, a lancé une alerte sur de possibles crimes de masse dans la ville d’El Fasher, dans l’ouest du Soudan, récemment occupée par les Forces de soutien rapide (FSR). « Nous constatons de graves violations du droit international des droits humains, des attaques directes contre des civils et un non-respect du droit international humanitaire, ciblant principalement les populations civiles », a déclaré Beyani. Il a souligné que « le seuil de crimes de masse est sur le point d’être franchi » et qu’une action préventive est nécessaire.
Le responsable onusien, qui a discuté de la situation avec la coordinatrice humanitaire de l’ONU au Soudan, Denise Brown, prévoit de transmettre un rapport au Secrétaire général, au Conseil de sécurité et à l’ensemble du système onusien.










