Les ministres des Affaires étrangères égyptien et libanais, lors d’une conférence de presse conjointe,  ont exploré, mardi, toutes les options possibles pour éviter que la guerre à Ghaza ne se transforme en conflit régional plus large.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a affirmé que les efforts de désescalade étaient « en cours et intensifs ».

Il a aussi appelé la communauté internationale à « déployer tous les efforts et appliquer toutes les formes de pression pour privilégier le dialogue et les négociations » ajoutant “qu’il était nécessaire de s’éloigner des options militaires et de la violence afin d’éviter le « chaos dans la région et dans le monde ».

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdullah Bou Habib, a fait écho aux déclarations de son homologue, affirmant qu’une guerre régionale deviendrait « une possibilité sérieuse » si la communauté internationale ne fait pas davantage pour « arrêter l’agression israélienne sur la bande de Ghaza ».

Bou Habib a ajouté qu’ils « ne veulent aucune guerre » et a exhorté à ce que toute réponse « ne soit pas collective ou suffisamment forte pour nous entraîner dans une guerre à grande échelle ».

Le secrétaire du Conseil de sécurité russe à Téhéran.                         Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Sergueï Choïgou, en visite depuis  lundi à Téhéran s’est entretenu avec le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian lors d’une rencontre qui a été marquée par les affirmations de ce dernier sur la nécessité de renforcer les liens stratégiques avec la Russie, selon le site web présidentiel iranien.

Pezeshkian a condamné la perte de vies civiles à Ghaza et l’assassinat d’Ismail Haniyeh, haut dirigeant du Hamas par l’entité sioniste, qu’il a qualifiés de « violation flagrante des lois internationales ». Il a souligné que malgré ces événements, l’Iran ne cherche pas à intensifier les conflits régionaux, tout en avertissant que des réponses seront données aux « crimes et à l’insolence » du gouvernement israélien.

La tension monte à Beyrouth                                                             Alors que la tension monte au Proche-Orient, un pays focalise l’attention mondiale, c’est bien le Liban. Ce pays se retrouverait au cœur du conflit en cas de tensions.

À Beyrouth, l’aéroport est pris d’assaut malgré les annulations de vols. Les inquiétudes d’embrasement sont suscitées surtout après la mort du chef du Hamas, Ismaël Haniyeh, dans sa résidence à Téhéran et une frappe dans la banlieue de Beyrouth revendiquée par Tsahal.

Ceci alors que les dirigeants mondiaux à leur tête les USA, la Chine et la Russie affirment qu’ils explorent toutes les possibilités pour éviter que la guerre ne devienne un conflit régional plus large.

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