Gabriel Attal est nommé Premier ministre ce mardi 9 janvier, en lieu et place d’Élisabeth Borne.
Reçue lundi après-midi à l’Élysée, Élisabeth Borne a remis sa lettre de démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée.
Les rumeurs l’avaient donné successeur, Gabriel Attal, favori dans la course, a bien été nommé mardi, en fin de matinée, Premier ministre d’Emmanuel Macron.
Le sort d’autres ministres fait également l’objet de discussions : Rima Abdul-Malak (Culture), Clément Beaune (Transports), Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur) ou Patrice Vergriete (Logement), qui avaient exprimé leur malaise lors du vote de la loi sur l’immigration.
Dans sa première prise de parole dans ses nouvelles fonctions, Gabriel Attal a évoqué les forces d’opposition : « Nous avons en commun le destin de notre nation. Je leur fais la promesse de toujours les écouter, les respecter », a-t-il promis, annonçant réunir les « forces vives du pays » dès cette semaine. Il a remercié les anciens Premiers ministres d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe (« le premier à me faire confiance »), Jean Castex (« avec qui j’ai tant appris ») et Élisabeth Borne. « Il n’y a rien de plus beau, rien de plus grand que de servir la France et les Français », a-t-il conclu.
Gabriel Attal a adressé ses premiers remerciements à Élisabeth Borne, puis au président de la République. Pour lui, sa nomination est « le symbole de l’audace et du mouvement, de la confiance accordée à la jeunesse, cette génération qui mérite que l’on se batte pour elle », a évoqué le désormais ancien ministre de l’Éducation nationale. « J’emmène avec moi à Matignon la cause de l’école, la mère de nos batailles. »