A la suite du bombardement de l’hôpital Al Ahli Arabi dans la bande de Gaza, mardi , plusieurs partis politiques marocains ont exigé l’expulsion du chef du bureau de liaison d’Israël à Rabat, tandis que des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du royaume, ont rapporte2 des me2dias dont Yabladi.com.
Les partis du Progrès et du socialisme (PPS), de la Justice et du développement (PJD), de la Fédération de gauche et de l’Istiqlal ont condamné, mardi, le bombardement israélien de l’hôpital baptiste Al Maamadani dans la bande de Gaza, ayant fait plus de 500 morts, majoritairement des enfants.
Le PPS a condamné dans les termes les plus fermes le massacre odieux commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien sans défense, soulignant que «cet horrible massacre est une preuve supplémentaire que l’entité criminelle sioniste continue de mener une véritable guerre d’extermination visant le peuple palestinien en toute impunité et sans rendre de comptes».
Le parti d’opposition a par ailleurs dénoncé «le soutien et l’alignement politique, médiatique, financier et militaire absolu dont Israël bénéficie auprès des puissances impérialistes occidentales, en particulier des Etats-Unis».
Des partis de l’opposition dénoncent un génocide
De son côté, le PJD a appelé à la fermeture du bureau de liaison d’Israël à Rabat, en plus d’«une action rapide au plus haut niveau afin d’affirmer une prise de position ferme et dissuader l’ennemi sioniste, pour enfin mettre fin à ce génocide» en cours en Palestine occupée. Le parti islamiste a tenu l’entière responsabilité du massacre «à la fois envers l’Amérique – et ses alliés occidentaux – qui a désormais supervisé directement, sous le regard du monde entier, les opérations militaires israéliennes et a fait obstacle à la résolution du Conseil de sécurité» relative à une trêve humanitaire dans la région. La formation a pointé la position de Washington comme étant «un soutient inconditionnel à l’occupation pour poursuivre son attaque brutale contre Gaza».
La Fédération de gauche démocratique (FGD) a, pour sa part, indiqué «suivre avec consternation les actions de l’ennemi depuis le début de l’opération ‘Déluge d’Al-Aqsa’», menée le 7 octobre par la branche armée du Hamas depuis Gaza. Le parti dénonce «une guerre génocidaire» menée par Israël contre le peuple palestinien, le bombardement de l’hôpital baptiste par Israël hier étant une nouvelle escalade. Dans ce sens, la FGD a «condamné, avec la plus grande fermeté, ces crimes de guerre odieux commis par l’occupation sioniste, qui ne serait pas passée à l’action sans la bénédiction des pays colonialistes occidentaux s’étant opposés aux résolutions de l’ONU».
La situation de fait accompli est ainsi celle où «les dispositions internationales et les droits humains que ces Etats prétendent faussement et hypocritement défendre» sont bafoués, a fustigé le parti dans son communiqué. Par la même occasion, celui-ci a dénoncé «l’échec honteux des Etats arabes et leur incapacité à prendre des positions décisives pour mettre fin à ce nouveau génocide.
A ce titre, la FGD a lancé un appel à l’Etat marocain pour «revenir sur la honteuse normalisation avec l’entité sioniste». La Fédération exige notamment la fermeture du bureau de liaison d’Israël au Maroc, ainsi que «les initiatives nécessaires pour protéger le peuple palestinien et ses droits historiques légitimes».