Le gouvernement d’union nationale libyen, internationalement reconnu, dirigé par Abdel Hamid Dbeibeh a mis fin, ce dimanche, aux fonctions de la ministre des affaires étrangères, Najla El Mangouche pour avoir rencontré, la semaine dernière, à Rome en Italie, son homologue israélien, Eli Cohen .
Cette rencontre a été confirmée, ce dimanche, par des médias israéliens, citant le ministère des affaires étrangères de leur pays “qui l’aurait qualifiée d’historique et de première étape vers la normalisation”.
Et pour enfoncer le clou, les mêmes sources affirment qu’ “Eli Cohen et Najla Mangoush ont discuté des possibilités de coopération pour préserver les sites du patrimoine juif en Libye, de l’aide humanitaire israélienne, des projets agricoles, de la gestion de l’eau, etc”.
A signaler que Najla El Mangouche a été nommée le 16 mars 2021 au poste de ministre des Affaires étrangères au sein du gouvernement d’unité nationale du Premier ministre Abdulhamid Dbeibeh. Elle est la première femme de l’histoire de la Libye à occuper ce poste.
Son parcours est empreint « d’américanisme » puisque, selon des sources bien informées, elle possèderait la double nationalité (américaine et libyenne).
Selon Wikipédia, pendant la révolution de 2011, elle est membre du Conseil national de transition libyen et à partir de cette date, elle intervient, au sein de l’Institut des États-Unis pour la paix, en Libye jusque fin 2011 puis à Washington jusque fin 2014. Elle reprend également des études au Center for Justice and Peacebuilding (CJP) de l’Eastern Mennonite University à Harrisonburg. Elle se spécialise sur la résolution des conflits, les transitions de la guerre à la paix et les processus de paix, de 2013 à 2015. Devenue boursière Fulbright , elle poursuit par un doctorat à l’École d’analyse et de résolution des conflits, à l’université George-Mason en Virginie (USA).