Décidément l’APC d’Oran ne cessera jamais de faire parler d’elle, pas en bien, bien sûr et on comprend maintenant pourquoi la ville était sale, a des dettes faramineuses et des projets bloqués.
Le service nettoiement ou ce qu’on appelle communément DHA (division de l’hygiène et de l’assainissement) revient sur le tapis, non pas conséquemment aux ordures qui ont envahi Oran et aux grèves itératives et cycliques des concessionnaires privés comme on nous l’a souvent suriné mais tout simplement en raison de détournements longtemps cachés et dont personne, à part les concernés ne sait rien.
Un exemple édifiant nous a mortifié du fait de la bassesse constatée dans le contrat de fourniture de lait au profit des éboueurs qui n’ont pas reçu un sachet depuis au moins trois ans, selon une source au fait du dossier.
Le comble c’est qu’un budget de 2 milliards de centimes est consenti annuellement et les travailleurs du service nettoiement ont toujours revendiqué du lait qui était payé rubis sur ongles au fournisseur, un parent d’un ancien élu suspendu sans qu’il n’ y ait eu jamais de livraison.
Ce fournisseur a encaissé ce montant durant l’année 2019, 2020 et même 2021 sans qu’aucun sachet de lait ne soit livré, précise notre source.
Alors, comment, cette affaire est passée inaperçue au nez et à la barbe du « maire », des services financiers et des responsables de la DHA ?
Ceci est la première partie d’une série d’articles sur la gestion de la mairie d’Oran. Nous sommes en train de recouper des informations sur d’autres scandales tout aussi retentissants afin de vous les livrer vérifiées et authentifiées.
Que fera, le nouveau maire ?
H.G