Après qu’une source autorisée du ministère marocain des Affaires étrangères citée, jeudi, par l’AFP qui semblait mettre fin au jeu théâtral de Lekdjaa et que les joueurs de l’équipe nationale marocaine s’étaient déplacés à l’aéroport de Rabat espérant rejoindre Constantine, voilà qu’on apprend, de source officielle marocaine relayée par des médias, que « re-finalement », il ont quitté l’aéroport « Rabat-Salé » pour rejoindre.. leurs domiciles.
Sur le plan de la réglementation du Football africain, les textes sont clairs. Tout forfait n’ayant pas une cause impérieuse se solde par le paiement d’une amende de 150.000 dollars et surtout une suspension de participation des deux prochaines éditions.
Le Maroc va, certainement, arguer, que l’Algérie lui a refusé la participation mettant en avant le rejet de la demande d’autorisation du survol et que, eux, étaient fin prêts à le faire, leur présence à l’aéroport faisant foi. Il va tout faire pour justifier son acte pour éviter les sanctions .
Un argument fallacieux, rejeté d’un revers de main puisque la délégation marocaine pouvait emprunter l’itinéraire par le biais d’un pays tiers pour rejoindre Constantine s’il y avait une réelle volonté de le faire mais, non, comme à chaque fois ou l’Algérie abrite des évènements continentaux et internationaux, le Makhzen s’ingénie à tenter de les torpiller et sort son arme favorite, la fourberie et il faut s’attendre à d’autres « pitreries » dans les prochains jours.
L’exemple du dernier Sommet arabe tenu à Alger le 1er et 2 novembre 2002 qui n’est pas bien loin est un des exemples des plus illustrant et l’on se souvient qu’il a été émaillé de viles manœuvres tant diplomatiques que médiatiques pour le chahuter, mais en vain.
H.G
