Le président de la république, Abdelmadjid Tebboune a reçu, ce mercredi, l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, qui doit reprendre ses fonctions et regagner Paris jeudi 6 janvier après trois mois de brouille entre les deux pays, indique un communiqué de la président de la république.

En effet, Mohamed-Antar Daoud a été rappelé le 2 octobre dernier et l’Algérie a justifié le rappel de son ambassadeur à Paris par son « rejet de toute ingérence dans ses affaires intérieures », précisant avoir pris sa décision à la suite de « déclarations attribuées » au président français Emmanuel Macron.

« À la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos », a indiqué, à ce moment-là, la présidence de la république dans un communiqué.

Un article du journal Le Monde a rapporté des propos du président français Emmanuel Macron estimant qu’après son indépendance en 1962, l’Algérie s’est construite sur « une rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire ».

Le président français, s’exprimait lors d’une rencontre avec des descendants de protagonistes de la guerre d’Algérie, et a évoqué aussi « une histoire officielle », selon lui, « totalement réécrite » qui « ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ».

H.G

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