Noureddine Daoudi, nouveau PDG de Sonatrach

Dans son allocution à cette occasion, le ministre d’Etat a précisé que la nomination du nouveau PDG intervient « dans un contexte national marqué par une dynamique renouvelée dans les secteurs des hydrocarbures et des mines, traduisant l’approche stratégique du président de la République visant à renforcer le développement durable, à diversifier l’économie nationale et à conforter la place de l’Algérie en tant que fournisseur énergétique fiable aux niveaux régional et international ».

Arkab est revenu sur la carrière professionnelle de Noureddine Daoudi, qui compte plus de 35 ans d’expérience dans le secteur énergétique et a dirigé l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT).

« Son expertise ne se limite pas aux aspects techniques, mais englobe aussi la conduite stratégique de projets complexes, la négociation de partenariats avec les plus grandes compagnies internationales et la direction de la transformation numérique du secteur », a-t-il dit.

« Ce capital de connaissances et de leadership qualifie Daoudi pour diriger Sonatrach vers la position de leader escomptée », a-t-il ajouté, tout en exprimant sa reconnaissance à Rachid Hachichi pour « les efforts qu’il a consentis tout au long de sa période à la tête du groupe et l’esprit de responsabilité dont il a fait preuve dans sa direction de Sonatrach ».

Arkab a affirmé que Sonatrach, qui constitue « un symbole de souveraineté énergétique » de l’Algérie, demeure « le cœur battant de l’économie nationale » grâce à ses importantes capacités humaines et techniques », formant le vœu que cette nouvelle étape soit « celle d’un essor institutionnel, d’une innovation technologique et d’une modernisation administrative, permettant au groupe de renforcer ses capacités de production et financières, tout en s’engageant activement dans la
transition énergétique mondiale ».

Le groupe fait aujourd’hui face à « de grands défis mais aussi à des opportunités prometteuses dans un monde en profonde mutation énergétique », a fait observer le ministre d’Etat, précisant que les priorités de la prochaine phase reposeront sur le renforcement des capacités de production nationale, notamment en gaz naturel, le développement de projets pétrochimiques pour booster l’industrie de transformation, ainsi que l’augmentation de la valeur ajoutée des ressources du pays.

Il s’agit également, a-t-il ajouté, « d’élargir la coopération internationale à travers la signature de nouveaux contrats et partenariats avec de grandes compagnies mondiales, comme Chevron et ExxonMobil, afin d’attirer des investissements de qualité et de renforcer la présence de l’Algérie sur les marchés mondiaux », tout en accélérant la transition énergétique et la modernisation des systèmes d’exploration et de production.

Ainsi, Arkab a souligné que Sonatrach est également appelée à poursuivre son rôle de premier plan dans la mise en œuvre de la stratégie de l’Etat visant à réduire les émissions de carbone et à réaliser la sécurité énergétique, en misant sur la recherche et la formation, ainsi que sur l’utilisation des dernières technologies numériques et de l’intelligence artificielle en vue d’améliorer le rendement et de réduire les coûts, d’autant plus que l’Algérie mise aujourd’hui sur le groupe pour
demeurer à l’avant-garde des entreprises pionnières.

Pour sa part, Daoudi a exprimé a gratitude au président de la République pour la confiance qu’il a placée en sa personne, soulignant que ce poste « implique de grandes aspirations, de lourdes responsabilités et de multiples défis, notamment au vu des nombreuses mutations que connaît le secteur sur la scène internationale ».

Il a affirmé sa volonté de « contribuer à bâtir une société plus solide et plus résiliente, ouverte sur de nouveaux horizons et tournée vers l’avenir avec confiance ».

Hachichi, a, quant à lui, formulé ses vœux de succès au nouveau PDG dans l’accomplissement de ses nouvelles fonctions. L’Espoir Libéré/APS