Journée de manifestations partout en France, ce 18 septembre à l’appel des huit organisations syndicales (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, Sud, FO, Unsa et FSU), pour protester contre l’austérité budgétaire défendue par le gouvernement sortant.
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont descendus dans la rue et 250 cortèges.
C’est la deuxième date de mobilisation après le 10 septembre 2025. Ces manifestations visent à peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu.
Ce mouvement du 18 septembre donne lieu à de nombreuses actions ailleurs, notamment dans les lycées, les universités, les transports en commun. Autour de 200 actions recensées dans la matinée, selon les autorités et 95 tentatives de blocage, dont 75 blocages de lycées que le ministère de l’Éducation vient d’annoncer, sur les 3 700 lycées en France.
À Paris, notamment devant le lycée Maurice Ravel, le blocage est toujours en cours, avec plusieurs centaines d’étudiants à l’entrée de l’établissement, parfois brandissant des pancartes sur lesquelles on peut lire « Bloque ton lycée contre l’austérité ». Blocage aussi dans des lycées à Toulon, à Nantes, à Grenoble et puis dans des universités comme Tolbiac à Paris où la direction évoque des actions violentes à l’encontre des personnels qui ont entraîné la fermeture du campus. Blocage aussi à la faculté des sciences de Montpellier, et puis à Lyon, l’Ecole normale supérieure et Sciences Po sont fermées préventivement toute la journée.
Dans les transports en commun, les perturbations sont conformes aux prévisions, nous disent la RATP et la SNCF.
Sur les routes, des opérations escargots ont créé des embouteillages dans la matinée, notamment autour de l’Isle, dans la Somme et puis dans le Var, sur l’A50 et l’A57. À noter aussi la fermeture de nombreuses pharmacies aujourd’hui, elles sont mobilisées contre la baisse des réductions de prix qu’elles ont le droit d’appliquer aux médicaments génériques.