Après un mois et demi d’audience au tribunal correctionnel de Paris dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front national, les procureurs ont requis, mercredi, contre la cheffe du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen, cinq ans de prison dont trois avec sursis, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire, ont rapporté des médias locaux.

« Le parquet est extrêmement outrancier dans ses réclamations, notamment sur l’exécution provisoire dont il veut frapper l’ensemble de ceux qui sont poursuivis », a réagi Marine Le Pen devant la presse, en dénonçant « la violence » des réquisitions du parquet. « Je souhaite que le tribunal ne suive pas le parquet. », indique franceinfo.

Les procureurs ont demandé une peine d’inéligibilité pour tous les prévenus de cette affaire au nombre de 25. Par ailleurs, l’accusation a requis 2 millions d’euros d’amende ferme contre le parti, poursuit le média français.

Dans ses réquisitions, le procureur Nicolas Barret a posé la question d’une « éventuelle exécution provisoire pour les peines complémentaires » d’inéligibilité, au nom de « la prévention de la récidive » et de « la protection de l’ordre public », souligne la même source précisant que selon le procureur, la prévention de la récidive se justifie par le fait que les faits ont été commis sur plusieurs années et interrompus seulement par la plainte du Parlement européen, et parce que le FN/RN a déjà été condamné pour des faits de détournement de fonds. A.A

 

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