Photo: BAMADA.NET

Le gouvernement malien avait suspendu le 10 avril 2024 les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations créant une situation de cafouillage et d’autoritarisme entraînant l’incarcération de plusieurs hommes politiques, interpellés dans le cadre de la mesure du 10 avril, lors d’une réunion chez Moustapha Dicko, cadre de l’ADEMA.

« Cette mesure  de suspension avait pour but de sauvegarder de l’ordre public afin d’organiser « sereinement » le dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale sur toute l’étendue du territoire national », a affirmé mercredi  le Conseil des ministres malien  dans un communiqué.

« Par cette mesure dissuasive, le gouvernement a pu contenir toutes les menaces de troubles à l’ordre public qui planaient sur cet évènement majeur pour la vie de la Nation, ajoute la même source précisant que le dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale s’est déroulé dans les meilleures conditions dans tout le pays, du 13 avril au 10 mai 2024 ».

« En cette phase de mise en œuvre des recommandations du dialogue dans un climat de maîtrise de la situation sécuritaire, politique et sociale, le gouvernement décide de lever la mesure de suspension qui frappait les partis politiques et les activités à caractère politique des associations »,  a conclu le communiqué.

Mais la situation générale au Mali n’est pas brillante, les troubles sont toujours là et se sont même accentués ces derniers mois ajoutant à l’instabilité chronique ambiante une autre couche qui risque d’affaiblir davantage ce pays déjà bien faible à tous points de vue nonobstant les potentialités et les atouts dont il dispose.

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