La Cour pénale internationale (CPI) a ordonné, vendredi, à Israël de mettre fin à son agression contre Rafah.
Le juge Nawaf Salam, qui a dirigé l’audience de la Cour, a cité des fonctionnaires de l’ONU qui ont souligné à plusieurs reprises les risques humanitaires de l’offensive militaire à Rafah, où quelque 800 000 Palestiniens sont déplacés. Il a indiqué que le peuple palestinien était en « danger immédiat ».
L’affaire a été portée devant la CIJ par l’Afrique du Sud dans le cadre d’une affaire plus large que l’Afrique du Sud a portée devant la Cour au sujet des actions d’Israël à Ghaza.
Même si la décision de la Cour internationale de Justice n’influera, sans doute, pas sur les pratiques criminelles de Netanyahou et ses sbires, elle constitue, à coup sur, un coup dur pour l’entité sioniste, qui n’a d’autre choix que d’aller vers des négociations avec le Hamas qu’elle n’est pas arrivée à « détruire » comm voulu au départ.
Israël a indiqué qu’il allait ignorer l’ordre de la CIJ d’arrêter ses opérations.
« Aucune puissance au monde n’empêchera Israël de protéger ses citoyens et de s’en prendre au Hamas à Ghaza », a déclaré jeudi Avi Hyman, le porte-parole du gouvernement, lors d’un point de presse.