La 11 ème édition du Salon international des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures à l’échelle méditerranéenne et africaine «NAPEC 2023» s’est ouverte, ce lundi au Centre des conventions d’Oran, en présence du secrétaire général du ministère de l’énergie, Abdelkrim Aouissi, du PDG de Sonatrach, Rachid Hachochi, du wali d’Oran, Said Sayoud, de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures, Mourad Beldjehem, du président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures, Rachid Nadil, ainsi que plusieurs ambassadeurs.

Napec 2003, un événement de premier plan sur la scène énergétique internationale d’Afrique et de Méditerranée, consacré à la transition énergétique, se caractérise par la participation de 500 exposants représentant 45 pays et réunit les professionnels du secteur pétrolier et gazier et des fournisseurs de produits et services en lien avec les secteurs des hydrocarbures..

Dans son allocution à l’ouverture officielle des travaux, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachihi, a souligné que « la transition énergétique n’est pas simplement une option, mais, est impérative. Elle exige une remise en question fondamentale de nos modèles énergétiques, un passage de l’ancien au nouveau, du non renouvelable au durable. Ce n’est pas seulement une évolution technologique, mais aussi une transformation culturelle et économique », a t-il dit.

« Nous sommes confrontés à des choix cruciaux. Comment équilibrer la stabilité énergétique avec la nécessité de réduire notre impact environnemental », s’est-il interrogé.

« Le premier défi auquel nous sommes confrontés, indique t-il, consiste à garantir la stabilité du système énergétique mondial, prédominé par les énergies fossiles et dont le rôle dans la vie économique et social des pays reste capital, notamment dans les domaines de transport, de la pétrochimie et de l’électricité. »

« Le deuxième défi majeur étant la décarbonisation des systèmes de production et de consommation d’énergie. Les compagnies énergétiques, à l’instar de Sonatrach doivent démontrer leur engagement envers le climat en mettant en place des solutions fiables. Les défis technologiques et réglementaires liés à la décarbonisation, notamment dans le captage du carbone, sa valorisation, le stockage des énergies renouvelables, a t-il ajouté précisant que dans ce sillage, le groupe pétrolier algérien « considère que le développement du gaz représente une solution immédiate pour décarboner l’industrie et la production d’électricité, en substitution au charbon. Cela en raison de sa disponibilité et de sa capacité à répondre à la demande en énergie dans des délais courts et à des prix concurrentiels, notant que la majorité des études énergétiques indiquent que le gaz est inscrit dans la feuille de route de nombreux pays consommateurs dans leurs ambitions de Net Zéro. »

En outre, a expliqué que « développer une économie basée sur la transition énergétique représente un challenge significatif et l’intégration dans le mix énergétique des énergies renouvelables sont au cœur de la politique de Sonatrach. »

D’ailleurs, l’Algérie, riche en ressources solaires, s’engage pleinement dans le développement des énergies renouvelables, visant à atteindre une part considérable dans la production nationale d’électricité, avec un objectif de produire 15 000 MW d’ici 2035.

Ralliant cette vision, il dévoile que Sonatrach s’engage avec Sonelgaz à solariser les grandes centrales électriques pour minimiser la consommation de gaz dont les quantités récupérées seront valorisées soit à l’exportation, soit à la transformation pétrochimique.

La décarbonisation est également au cœur de nos préoccupations avec des projets visant à réduire les émissions de CO2 et de méthane, s’alignant sur des initiatives mondiales, dont nous sommes déjà engagés telles que la réduction du torchage à moins de 1% et d’éliminer le torchage de routine d’ici 2030 dans le cadre de l’initiative « Zero Routine Flaring by 2030 » de la Banque Mondiale, a tenu à préciser.

Il affirmera, par ailleurs, que la collaboration du groupe petrolier algérien avec ses différents partenaires dans le secteur énergétique est un moyen nécessaire pour le brassage des compétences et aux partages de nouvelles technologies. Ces partenariats, basés sur la complémentarité et la poursuite d’intérêts communs, sont des clés pour nos succès, à relever ensemble les enjeux climatiques et à garantir une énergie durable.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici