Aux abois et toujours en quête d’appuis et de soutiens à son option chimérique d’autonomie à propos de la question du Sahara Occidental, le Makhzen, tel un naufragé, s’accroche à tout ce qui se présente à lui, allant même chercher au fin fond du monde un pays à qui, il peut arracher un soutien ou plutôt une déclaration allant dans le sens de son option.

Cette fois-ci, c’est un pays de 103.000 habitants, Saint-Vincent-et-les Grenadines situé aux Caraïbes qui est sollicité puisque selon l’agence officielle marocaine (MAP), citant un communiqué commun de Bourita et du premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves en visite de travail dans le Royaume, vendredi, ce dernier aurait « réaffirmé le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume et considère le plan d’autonomie comme « une unique solution » à la question du Sahara marocain », pour ajouter, bien sûr, que le premier ministre Vincentais soutenait les efforts de l’ONU, mettant sous le coude le fait que l’institution onusienne classe le territoire du Sahara Occidental comme non autonome et que sa question est traitée par sa commission de décolonisation.

Pour rappel, Saint-Vincent-et-les Grenadines qui est plus petite que la plupart des communes d’Algérie est une nation des Caraïbes du Sud constituée d’une île principale, Saint-Vincent et un archipel de petites îles appelées les Grenadines. Elle est une démocratie parlementaire membre du Commonwealth auquel elle est affilié et indépendant depuis le 27 octobre 1979, dont le chef de l’État formel est le souverain de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, à l’heure actuelle le roi Charles III. Il ne réside pas dans le pays et est alors représenté par le gouverneur général de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, actuellement Susan Dougan.

L’approche par le Makhzen de ce petit pays sous influence britannique n’étonne pas lorsqu’on sait que le 2 janvier 2020, St-Vincent et les Grenadines est devenu membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour un mandat de deux ans.

L’élection de l’Algérie en cette qualité pour le mandat 2024-2025 est toujours dans la gorge du Makhzen qui n’arrive pas à l’avaler. Et comment pourra t-il, puisque c’est carrément une arête d’un gros poisson et qu’il est condamné à la supporter jusqu’à la fin du mandat..

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