Une délégation de donateurs internationaux s’est rendue cette semaine dans les Camps de réfugiés sahraouis dans le but de participer à atténuer la vulnérabilité des conditions de vie des populations sahraouie, rapporte l’agence APS.
Organisée du lundi à jeudi derniers, à l’initiative conjointe du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’objectif de cette visite est de permettre aux donateurs en question de définir les besoins réels des populations sahraouies, mais aussi de constater d’eux-mêmes les conditions de vie des familles sahraouies et par la même, réaliser d’une part, les efforts humanitaires consentis par l’Algérie en direction des réfugiés sahraouis, et d’autre part, de prendre conscience des allégations et autres campagnes de dénégation que ne cesse de mener le Makhzen quant aux prétendus détournements par l’Algérie de l’aide humanitaire internationale destinée aux refugiés sahraouis.
A ce titre, « marquée par une forte participation des représentants de plusieurs pays bailleurs de fonds, dont les Etats-Unis, la France, l’Italie, l’Allemagne, le Danemark, le Japon et le Royaume-Uni, en sus de l’Union européenne et des agences onusiennes, cette mission a offert aux donateurs l’opportunité de s’enquérir des besoins réels et de constater de visu les conditions de vie dans les Camps de réfugiés sahraouis, première situation de réfugiés la plus prolongée sous le mandat du HCR ».
Ce déplacement « augure d’un appui renforcé aux réfugiés sahraouis pour contribuer à atténuer leur vulnérabilité », « cette participation qualitative témoigne, une fois de plus, du large soutien dont jouissent les réfugiés du Sahara occidental et la cause sahraouie au sein de la communauté internationale ». Ceci tout en soulignant l’aggravation de la vulnérabilité des réfugiés sahraouis « dans le contexte de la nouvelle vague de déplacements de familles sahraouies des Territoires libérés vers les Camps de réfugiés suite à la violation par le Maroc, en novembre 2020, des accords de cessez-le-feu signés avec le Front Polisario, ainsi que de l’impact de l’augmentation des prix des produits alimentaires sur le marché international sur les rations individuelles distribuées ».
En outre, de telles visites de terrain organisées sur une base régulière dans les Camps de réfugiés sahraouis permettent également aux participants de prendre conscience des efforts consentis par l’Algérie, en qualité de pays hôte, pour offrir aux réfugiés du Sahara occidental les meilleurs services de protection et d’assistance possibles, et ce en attendant l’aboutissant du processus de décolonisation qui doit mener à l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination pour s’affranchir du colonialisme marocain ».
« Elles permettent aussi aux bailleurs de fonds d’être les témoins oculaires de l’application des standards de transparence et de contrôle les plus stricts à l’aide internationale reçue par les réfugiés sahraouis, battant en brèche les allégations mensongères du Maroc quant aux prétendus détournements de l’aide humanitaire ».
