La crise du lait persiste à Oran car il est difficile d’en trouver dans les supérettes si ce n’est quelque-unes et qui le rationnent. Ceci pour le lait de marque en brique « Candia » et « Soummam ».
En ce qui concerne le lait en sachet, il est pratiquement introuvable et certains commerçants nous ont déclaré qu’ils ne pouvaient le vendre à perte.
L’un d’eux, à Hai Sabah, nous révèle qu’il a été verbalisé par les services de la direction du contrôle des prix (DCP) pour avoir pratiqué un prix supérieur à celui plafonné par l’état qui est de 35 dinars et lui, le commercialisait à 55 dinars parce qu’il le payait à 51 au distributeur qui le fournissait. Il a, donc, tout bonnement, cessé d’en ramener.
Une problématique que les services de l’état doivent prendre en charge dans les meilleurs délais et procéder à des enquêtes en direction de ces distributeurs qui pratiquent ces prix incontrôlés et qui alimentent la pénurie de ce produit de large consommation subventionné créant une situation de crise malgré les moyens mis par l’état pour lutter contre ces phénomènes.
Au fait, à quand la facturation obligatoire ?
H.G