Le discours du roi du Maroc à l’occasion de la fête du trône a été, pour moitié, consacré aux relations entre son pays et l’Algérie. Mielleux, comme savent le faire les sionistes, quand ses intérêts sont en jeu, notre voisin le roi a perdu toute raison même s’il voulait répondre, à sa manière, à l’injonction d’Alger de clarifier sa position quant « à la sortie » de son ambassadeur à l’ONU qui a visé l’intégrité de l’Algérie. Il a, en effet, clairement affirmé que l’Algérie n’aura rien à craindre du Maroc qui reste un pays frère. Alors, comment interprète-t-il cette ingérence et cet acte, pour le moins hostile, si ce n’est une véritable déclaration de guerre de la part d’un « frère »? Et que dire de ce méga-scandale mondial d’espionnage dont il est l’acteur principal et qui a espionné des responsables algériens ? Et n’allons pas jusqu’à lui rappeler cette honteuse normalisation avec l’entité sioniste qui impacte directement la sécurité nationale de l’état de l’Emir Abdelkader que son grand père, en son temps, a vendu à la France.
Mohamed VI ne va pas bien, c’est sûr. D’abord, c’était visible qu’il prononçait, difficilement, son allocution écrite. Bafouillant parfois pour aligner une phrase. Ensuite, parce que sa demande de réouverture des frontières dans un contexte explosif relève de la psychiatrie.
Il devrait plutôt s’inquiéter de l’avenir du trône et avant ça régler ses problèmes internes de gouvernance. Car, présentement, l’opinion marocaine et internationale s’interroge sur qui gouverne, réellement au Maroc. Mohamed VI ou Hammouchi, le chef de ses services qui l’aurait espionné lui aussi ?
La couleuvre est trop grosse et cette imprudente sortie de notre voisin le roi démontre clairement que le mensonge est devenu une vertu dans le royaume de sa majesté et qu’il est le premier à pratiquer, révélant au passage que les décideurs au Maroc sont à court d’arguments. Hakim Ghali