Comme il fallait s’y attendre tant les contaminations ont grimpé d’une façon inquiétante et qu’un relâchement total de la part de la population (que nous avons signalé dans une précédente édition) a été constaté ces dernières semaines, le retour au durcissement des mesures préventives est devenu inévitable. Les 831 cas et les 13 décès de ce vendredi ne pouvaient laisser impassibles les autorités publiques.
Devant cette situation, le président de la république a réagi en réunissant, ce samedi 10 juillet, les membres du comité scientifique du suivi de la pandémie de la Covid 19 pour prendre les mesures nécessaires afin de briser cette chaîne de contaminations effrayante. C’est ainsi qu’en présence du ministre de l’intérieur, ceux , de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de la communication, du commandant de la gendarmerie, du DGSN, il a décidé, selon un communiqué de la présidence de la république de réactiver les mesures qui prévalaient tout au début de la pandémie en mars 2020 et qui consistent en le port obligatoire de masques, de distanciation physique et la généralisation du gel. Il a été décidé, également l’accélération de la campagne de vaccination qui patine et qui n’a atteint que 10 %, selon le directeur de l’institut Pasteur.
Quant aux structures hospitalières, Il est demandé l’exploitation optimale des lits pour les malades atteints de la Covid et augmenter la capacité d’accueil de 7 à 15 %, dans les grandes villes, notamment, comme Alger, Oran et Constantine.
Les ministres de l’intérieur et des transports, ajoute le communiqué, ont été chargés, chacun en ce qui le concerne de prendre des mesures anticipatives en s’aidant des hôpitaux de proximité et l’utilisation, en cas de nécessité, du bateau-hôpital, dans les villes côtières.
H.G
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