La révision du code de la famille n’est pas à l’ordre du jour a répondu le ministre de la justice et garde des sceaux, Belakacem Zeghmati à la question d’une journaliste lors de sa visite, ce jeudi à Oran. « Il dira que l’actuel code est inspiré de notre religion et de nos traditions et qu’il n’ y a pas lieu de procéder à sa révision. »
Le ministre, en visite de travail et d’inspection s’est exprimé sur plusieurs points lors de ses haltes et a tenu à mettre en exergue, dans le cadre de sa politique en matière de détention, que son département privilégie les espaces ouverts pour les jeunes détenus et non l’emprisonnement. Il explique que le but de cette initiative est d’éduquer et d’inculquer aux jeunes détenus la notion de la valeur du travail aux fins d’une bonne réinsertion.
Il insistera, également sur la numérisation de tout le secteur permettant ainsi sa modernisation et sa mise à niveau pour répondre aux préoccupations diverses des justiciables.
Au niveau de l’ancienne cour, Belkacem Zeghmati a répondu à quelques questions de la presse dont celle de l’Espoir Libéré concernant l’auto-saisine automatique du parquet en cas de divulgation de dossiers de corruption par des citoyens ou la presse, le garde des sceaux a abondé dans ce sens ajoutant que l’actuel code de procédure pénale permet cette disposition pour toutes les affaires sauf les cas cités expressément par la loi. L’interpellant sur la non réaction du parquet sur un cas de faux et d’attribution illégale de locaux commerciaux dans une commune de la wilaya d’Oran et publié par notre journal, le procureur général de la cour d’Oran « invita » le journaliste à déposer plainte après que ce dernier l’assurait détenir un dossier au sujet de l’affaire. Le journaliste répliqua que ce n’était pas à lui de déposer et que son métier était d’écrire et d’informer et que c’est au parquet de s’auto-saisir et au wali de prendre les mesures nécessaires.
Notons que le ministre s’est rendu à plusieurs structures de son secteur dont le tribunal de Yaghmoracène, la maison de rééducation en cours de réalisation de Messerghine et la cour d’Oran.
Hakim. Ghali