Réaction tardive du directeur des moudjahidines
Rapportée par l’Espoir Libéré au moment même des faits, l’affaire de l’école primaire de Paradis Plage, rebaptisée, en catimini, le 04 juillet dernier au nom de la Moudjahida Zitouni et ce, en l’absence des responsables concernés et d’officiels chargés de ce volet, alors qu’elle porte depuis 1994 le nom d’Ahmed Wahby, révolutionnaire et chantre de la chanson oranaise, a été abordée par le quotidien arabophone El Djoumhouria dans son édition du 22 juillet et ce, après avoir, entre temps, fait le buzz sur la toile pendant plusieurs jours. Notre confrère a mis exergue dans son article les déclarations des responsables locaux à ce sujet notamment celle du directeur de wilaya des moudjahidines qui prêtent à équivoque. Il a, en effet, invoqué le fait que le dossier présenté par l’APC spécifiait que cet établissement ne portait pas de dénomination. Notre confrère a, également, fait part du mélange de sidération, de sarcasme et de colère des habitants de la localité de Paradis Plage à propos des zones d’ombres relevées dans la procédure, qui a consisté à rebaptiser cet établissement scolaire déjà baptisée sur arrêté de wilaya en 1994.
Notons qu’à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance, le 04 juillet vers 18 heures, deux agents de l’Apc ont accrochés sur le fronton la pancarte portant de la Moudjahida Zitouni à côté de celle qui existe déjà, en l’occurrence le révolutionnaire Ahmed Wahby. (Information rapportée à temps par l’Espoir Libéré). Toujours est-il que, d’aucuns s’accordent à dire à ce sujet que « la procédure en question est entachée d’irrégularités, portant ainsi atteinte à la mémoire d’un illustre homme, connu sur la place d’Oran pour sa sagesse et sa droiture. Mérite-t-il cette ridicule ingratitude outrancière ? » En attendant c’est la seule école en Algérie qui porte deux noms et peut-être même dans le monde.
B.Riad