Interpellé par l’Espoir Libéré, lors de son passage à Oran, ce mardi, sur le rapport présenté lors de la réunion du Comité International des jeux Méditerranéens (CIJM), le 22 novembre dernier à Athènes, le ministre de la jeunesse et des sports, Abderrezak Sebkak, a estimé « qu’il ne fallait pas polémiquer et donner plus d’importance au sujet qu’il en a. L’information doit être vérifiée auprès de sources officielles et non se baser sur des publications de réseaux sociaux et sites qui ont peut-être un autre agenda ».
« Une délégation de haut niveau va se déplacer le 10,11 et 12 décembre et fera le constat du bon avancement dans le rythme qui s’est accéléré ces derniers temps. Nous sommes aux dernières retouches puisque toutes les infrastructures seront livrées au plus tard le 31 décembre, a-t-il encore dit.
Questionné par notre journaliste s’il y avait un lien entre la date de la réunion du CJIM le 22 novembre ,le rapport à connotation quelque peu menaçante et la venue de l’ambassadeur d’Italie, jeudi 25 et sa venue ce mardi 30 novembre, « le ministre a considéré que sa venue est tout à fait normale et entre dans le cadre des visites régulières au regard de l’importance de l’évènement qui relève de la compétence de son département ».
Quant au communiqué du CJIM, Sebkak estime « qu’il est en son droit de présenter un avis mais la réalité est toute autre. Ils verront lors de leur visite du 10 décembre que la situation est autre que celle présentée par certaines parties et si on voit la question sous un autre angle, l’état des préparatifs en cours à Oran dépasse largement ce qui a été fait à Tarragone ».
Pour sa part, le wali d’Oran qui, dit au passage, fait d’énormes efforts pour atteindre l’objectif assigné a fait part de sa satisfaction sur les avancées faites depuis son arrivée et félicite les entreprises sous-traitantes algériennes qui œuvrent actuellement aux dernière retouches.
« Je tranquillise tout le monde quant à la réception de toutes les infrastructures dans les délais et l’édition 2022 sera une grande fête », a-t-il déclaré à la presse.
Said Sayoud n’assume aucune responsabilité dans les retards constatés tout au long de la réalisation des infrastructures dédiées aux JM2022. Six walis, trois chefs de dairas d’Oran et trois présidents d’APC se succédés aux commandes d’Oran depuis 2007, date prévue pour le lancement des travaux du complexe sportif qui devait contenir 70000 places pour voir l’ambition descendre à 40000 spectateurs mais ceci est autre histoire.
Hakim.G