L’Algérie exprime sa vive préoccupation suite aux évènements survenus en république du Soudan et met l’accent sur la nécessité de faire valoir l’esprit de responsabilité et s’astreindre à n’engager aucune action qui mettrait en péril les acquis réalisés par l’opération de transition dans ce pays frère ou portant atteinte à la sécurité des citoyens, indique un communiqué des affaires étrangères.
L’Algérie appelle toutes les parties civiles et militaires à la retenue, à privilégier le dialogue pour résoudre les problèmes et affronter les défis sécuritaires et politiques auxquels est confronté le pays en cette étape importante de son histoire contemporaine et ce, sur la base des références du document constitutionnel et l’accord de paix de Juba qui garantiraient la concrétisation des aspirations légitimes du peuple soudanais frère.
Rappelons qu’après des tensions entre autorités civiles et militaires, des arrestations de dirigeants ont eu lieu, tôt lundi au Soudan. Le général Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige le Conseil de souveraineté, a décrété la dissolution de cette instance de transition et du gouvernement, ainsi que l’état d’urgence dans l’ensemble du pays.
Des hommes armés non identifiés ont arrêté plusieurs dirigeants soudanais tôt, lundi 25 octobre, a indiqué à l’AFP une source gouvernementale, après des semaines de tensions entre les autorités de transition civiles et militaires.
Ces événements interviennent deux jours seulement après qu’une faction soudanaise appelant à un transfert du pouvoir vers un régime civil a mis en garde contre un « coup d’État rampant », lors d’une conférence de presse qu’une foule de personnes non identifiées avait cherché à empêcher, rapporte France 24.
H.G