Qui l’eut cru? Les plus fins analystes politiques habitués au détricotage des palpitations et des agitations de la scène politique tout comme certains médias tout aussi prolixes les uns que les autres en commentaires politiques pré-électoraux n’ont cogité ou dit ni écrit mot qui supposerait tout simplement et sans risque de déplaire à quelques affinités amicales voir partisanes sur ce que la vérité des urnes allait être révélatrice de nombreuses bonnes et mauvaises surprises.
La top surprise est provoquée par la jubilation des Indépendants raflant 78 sièges de députés en se classant de fait, au second rang devenant ainsi la deuxième force politique siégeant à la première chambre parlementaire et acteur incontournable dans toutes les prochaines consultations.
Qui l’eut pronostiqué dans ses folles spéculations? Et qui aurait pensé qu’un minuscule groupuscule de quelques unités de députés sans influence dans la défunte mandature en arrive à devenir un groupe parlementaire indépendant influenceur, consulté sur d’importants sujets en macro politique et sur des programmes stratégique du développement humain qui s’insèrent dans les 54 engagements du président Tebboune.
Parmi les autres surprises, celle du parti Bina qui lui permet de composer dans des alliances donc d’être dans ses exigences et revendications de postes de décision ou autres dans la hiérarchie du nouveau pouvoir politique.
Quoique arrivé en tête de ces législatives, le parti du FLN rumine son échec alors qu’il craignait en pleine campagne électorale une cuisante défaite. Ce qu’a perdu le FLN de ces élections cruciales n’est plus ou moins que son hégémonie et ses aptitudes de faire et défaire des autorités pour des accointances souvent circonstancielles.
Ce parti n’a, toutefois, pas tout perdu avec l’incarcération de son ex SG OULD ABBES démissionné aussitôt de cette haute fonction politique et condamné à de lourdes peines de privation de liberté et de droits civiques tout comme cette désertion massive de ses rangs des opportunistes affairistes trabendistes bourgeois en quête d’une identité politique lucrative et des ambitions non avouées dans un parti tel le FLN avec ses innombrables relais partout et forces satellitaires tapies dans les rouages de toutes les institutions publiques et collectivités locales. Il y a aussi cette frange de transfuges invétérés (nomades politiques) sautant d’un parti politique à l’autre semant zizanie et discorde dont ils sont devenus maitres d’œuvre et maître d’ouvrage. Avec ces matériaux, ils ont réussi la provocation, la marginalisation et la déconstruction de l’esprit et la conscience du militantisme.
Ces législatives n’ont -elles pas soulevé un vent nouveau sur la scène et la pratique politique ? N’ont -elles pas instauré un ordre nouveau dans la répartition démocratique du POUVOIR POLITIQUE? N’ont -elles pas mis fin à l’hégémonie
Désastreuse, inique et anti populaire du DUO qui a prêté allégence au Gourou qui a mené le pays à la faillite ? ENFIN,N’ONT-ELLES PAS MIS FIN SURTOUT À UNE DICTATURE FASCISANTE QUAND LE POUVOIR EXCESSIF DE L’ARGENT DICTAIT À MERCI TOUT ET PARTOUT SES AMBITIONS INSATIABLES ?
MOHAMED B
