Achevés depuis combien de temps déjà, en tout cas plus d’une vingtaine d’années, allant d’atermoiement en procrastination tant de l’ancien comme de l’actuel Exécutif communal, la décision d’attribution des 84 logements sociaux municipaux répartis sur trois mini-programmes à savoir 54 unités aux Amandiers,18 autres au boulevard de l’Industrie et 12 unités au niveau du site des ex-abattoirs d’Oran aux ayants-droit quoique entérinée par la Daira n’à toujours pas donné lieu à l’occupation de ces logements très convoités. Ces logements qui ont fait l’objet d’un squat sauvage, acte perpétré par une frange de travailleurs mécontents de leur exclusion de la liste des bénéficiaires. Squattés temporairement, ces logements ont subi des dégradations et sont actuellement en état de rénovation et livrés une fois pour toute. Dans les toutes prochaines semaines, comme nous l’a affirmé une fonctionnaire de cette municipalité en proie actuellement à un malaise endémique au sein de son pouvoir exécutif. Le timing de cette livraison de logements n’est pas fortuit. Car la dissolution des assemblées populaires communales interviendra après les élections législatives. La réalisation de ces micros projets de logements municipaux sur fonds publics comptabilisés au budget communal sonne tel un leurre par leur petitesse car ne grevant pas lourdement sur les emplois budgétaires et ne satisfaisant pas la demande croissante en matière logement d’autant que la ville d’Oran est considérée comme l’une des plus riches du pays tant par ses ressources humaines (8500 employés) que par ses ressources financières puisées aux budgets primitif et supplémentaire et aux subventions exceptionnelles étatiques.
Mohamed.B