Les frappes aériennes israéliennes sur le Yémen le 10 septembre ont tué au moins 9 journalistes dans une attaque ciblée contre des zones contrôlées par les Houthis. La FIJ se joint à son affilié le Syndicat des journalistes yéménites (YJS) pour condamner fermement l’assassinat et demander une enquête rapide et indépendante.

Les frappes aériennes israéliennes ont touché la capitale yéménite Sanaa et la province nord d’al-Jawf le 10 septembre. Les bureaux du journal du 26 septembre ont été frappés, laissant au moins 9 journalistes et plusieurs passants morts ou blessés.

Le journal est l’organe officiel de l’armée yéménite, qui est maintenant sous le contrôle du gouvernement Houthi de facto à Sanaa. Il emploie des journalistes militaires et civils.

Les forces de défense sionistes ont confirmé qu’elles avaient « frappé des cibles militaires appartenant au régime terroriste houthi dans les régions de Sanaa et d’Al Jawf au Yémen », y compris des camps militaires, une installation de stockage de carburant et le département des relations publiques houthi.

Le ministère de la santé houthi a affirmé que les frappes ont tué 35 personnes et blessé 131 autres.

La YJS a affirmé que le 26 septembre était contrôlé par les Houthis, mais a souligné que plusieurs journalistes civils sans affiliation militaire figuraient parmi ceux qui ont été tués lors de la frappe.

Selon le syndicat, les premières victimes incluent l’assassinat d’Abdulaziz Al-Sheikh, Abbas Al-Dailami, Youssef Shams Al-Din Al-Bahri, Mohammed Al-Omeisi, Abdullah Al-Harazi, Murad Halboub Al-Faqih, Ali Naji Al-Shara’i, Ali Mohammed Al-Aqel et Jamal Al-Adhi. Le syndicat pointe également un certain nombre de journalistes blessés, dont Mansour Al-Ansi.

La YJS a condamné « un crime de guerre et une violation flagrante des instruments juridiques qui protègent les journalistes et les médias en temps de guerre ». Source: AFP/FIJ

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