L’Algérie s’apprête à relancer un grand projet stratégique visant à moderniser la gestion de son espace aérien. Ce projet, qui devait équiper le système de gestion du trafic aérien algérien avec un système de pointe, avait été confié en 2018 à la société espagnole Indra.
N’ayant pas été finalisé, le partenariat entre Indra et l’Établissement national de la navigation aérienne (ENNA) sera bientôt relancé. C’est ce qui a été confirmé, lundi, à l’issue d’une réunion regroupant le ministre des Transports avec l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Moran, en présence les responsables des deux organismes concernés, à savoir Indra et l’ENNA.
À l’ordre du jour de cette rencontre, les deux parties ont examiné les moyens de finaliser le projet de développement du système de gestion de la navigation aérienne, indique un communiqué de la tutelle.
Le directeur général de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de la société espagnole Indra, chargée du projet, et le directeur général de l’Établissement national de la navigation aérienne (ENNA), ont pris part à cette réunion.
Selon le communiqué, la finalisation de ce projet de développement de la gestion de l’espace aérien algérien, confié par l’ENNA à la société espagnole Indra, a été retardée en raison de diverses divergences techniques et organisationnelles.
Ainsi, la rencontre de ce lundi a été consacrée à la recherche de « solutions à l’amiable pour rapprocher les vues » entre la société espagnole et l’ENNA, en vue « de surmonter les difficultés ayant entravé le projet », précise encore la même source.
