Une opération spéciale (a ciblé) l’aéroport militaire et le centre d’entraînement des gendarmes maliens au centre de la capitale malienne (Bamako) ce mardi 17 septembre à l’aube, causant d’énormes pertes humaines et matérielles et la destruction de plusieurs avions militaires , a dit le GSIM (ou JNIM suivant son acronyme arabe) via ses canaux de communication.
Au-delà de la version du JNIM et des autorités qui ont assuré avoir le contrôle de la situation, l’envergure de cette attaque, le mode opératoire et le bilan humain sont mal définis, dans un contexte de tension et de fortes restrictions imposées à la circulation de l’information sous la junte au pouvoir depuis 2020.
Alors que certaines régions du Mali restent la proie d’attaques quasiment quotidiennes, sa capitale avait été préservée de la violence depuis une attaque anti-occidentale visant en mars 2016 un hôtel abritant l’ancienne mission européenne d’entraînement de l’armée malienne.