Une réunion ministérielle du G7 consacrée à la question de l’immigration clandestine se tiendra dans deux semaines à Rome, selon e ministre de l’Intérieur italien, Matteo Piantedosi repris par l’agence de presse italienne Aki.
Cette session spéciale, sera présidée cette année par l’Italie, et réunira non seulement les ministres de l’Intérieur des sept grandes économies mondiales, mais également ceux de l’Algérie, de Tunisie, de Libye et de Côte d’Ivoire.
Ce conclave permettra un échange approfondi d’expériences et de stratégies en matière de gestion migratoire entre les pays participants, alors que cette rencontre se basera sur les préoccupations communes relatives aux flux migratoires qui reste une question préoccupante au niveau mondial.
Dans cette optique, Piantedosi a souligné l’importance de cette réunion, notant qu’elle offrira une plateforme pour partager les expériences italiennes en matière de migration avec ses homologues des autres pays du G7 ainsi que ceux des nations africaines invitées.
« Dans deux semaines, j’aurai l’occasion de discuter des défis migratoires avec mes collègues et d’échanger des stratégies pour mieux gérer ces flux », a-t-il affirmé.
Promouvoir une approche concertée pour aborder les enjeux liés à la migration, en mettant l’accent sur la gestion efficace des flux migratoires et en développant des initiatives conjointes pour répondre à ce phénomène global, reste l’ordre du jour de cette réunion.
Pour l’Italie, la question de la migration est particulièrement cruciale. Le gouvernement de Giorgia Meloni a récemment appelé à une coopération européenne renforcée pour mieux contrôler les flux migratoires clandestins en provenance d’Afrique.
De plus, un plan de promotion du développement sur le continent africain a été lancé afin de s’attaquer aux causes profondes qui poussent les individus à émigrer.
Le Groupe des sept (G7), composé des États-Unis, du Canada, du Japon, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de la France et de l’Italie, ainsi que de l’Union européenne, se réunit régulièrement pour discuter de questions économiques et politiques majeures à l’échelle mondiale.
