L’ONG Amnesty International dénonce la poursuite des transferts d’armes illégaux qui contribuent à de graves atteintes aux droits humains, soulignant que le mépris des règles se traduit par un bilan humain « extrêmement lourd » dans les zones de conflits, notamment à Ghaza, au Soudan, ou encore au Myanmar.

L’ONG souligne qu’« Il est temps que les Etats parties respectent les obligations juridiques qui sont les leurs et appliquent vraiment le Traité sur le commerce des armes, afin d’interdire la circulation d’armes à destination de pays où l’on sait qu’elles serviraient ou pourraient servir à commettre ou à faciliter un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ou d’autres atteintes graves au droit international relatif aux droits humains ou au droit international humanitaire », ceci dans dans un communiqué publié à l’occasion de la 10e Conférence des Etats parties au Traité sur le commerce des armes qui se tient du 19 au 23 août à Genève.

A cette enseigne Amnesty International  affirme que la poursuite des transferts d’armes à destination de l’entité sioniste est « un exemple frappant de l’incapacité des Etats parties à se conformer pleinement au Traité sur le commerce des armes ou, en ce qui concerne les signataires, à ne pas porter atteinte à son objet et à son but ».

L’ONG regrette, à ce propos, que « les Etats parties et signataires, et notamment les Etats-Unis continuent d’autoriser les transferts d’armes vers l’entité sioniste en dépit des preuves accablantes de crimes de guerre commis par les forces » d’occupation sioniste.

Amnesty International réitère, à l’occasion, son appel à « un embargo total sur les armes » à destination de l’entité sioniste. Citant l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), l’ONG précise que les Etats-Unis, pays signataire du Traité « sont responsables de 42 % du commerce mondial des armes », alors que « certains transferts effectués par des Etats parties et signataires constituent une violation flagrante des obligations et des principes fondamentaux en matière de droits humains figurant dans le Traité sur le commerce des armes », relève l’ONG.

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