Coup dur pour la France. A peine installé, le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye vient de mettre un terme à une disposition datant de l’ère coloniale.
Dans une décision qui entrerait en vigueur dès ce mois d’avril, toutes les sociétés françaises installées sur le sol sénégalais se verraient dans l’obligation de reverser leurs contributions fiscales directement aux caisses de l’État sénégalais.
Un revirement de situation radical qui avait pourtant été maintes fois promis, mais jamais concrétisé sous les précédents régimes.
Cette situation dure des décennies, permettant à la France de percevoir une partie des recettes fiscales générées par les activités économiques de ses entreprises au Sénégal.
Le nouveau pouvoir justifie cette décision par la nécessité de recouvrer la pleine souveraineté économique du pays et d’assainir ses finances publiques.
La réaction des autorités françaises est attendue face à cette décision unilatérale remettant en cause un régime fiscal privilégié hérité de l’époque coloniale.