Une délégation de la diplomatie nationale se rendra la semaine prochaine à la Cour Internationale de Justice de La Haye, Pays-Bas, afin d’exposer, au nom de l’Algérie, les conséquences juridiques des politiques et pratiques de l’entité sioniste en Palestine occupée, y compris Jérusalem-Etat, apprend-on de sources diplomatiques proches du dossier.

A ce titre, dans le cadre de la procédure consultative du CIJ, l’Algérie fer de lance de cette procédure, prendra la parole, mardi 20 février à 10h, lors des audiences publiques programmées durant cette journée, ont affirmées les mêmes sources qui expliqueront que « durant trente minutes, la diplomatie nationale exposera son rapport sur la problématique des conséquences juridiques qui découlent des politiques et pratiques de l’entité sioniste dans les territoires occupés de la Palestine, Jérusalem-Etat y compris ».Memes si nos sources, se sont gardées de révéler le contenu dudit rapport, elles affirmeront néanmoins que « jour J et à l’instar des autres interventions faites par les cinquante-deux pays et trois organisations internationales, qui ont exprimé leur intention de prendre part à cette procédure orale de la CIJ, les plaidoiries seront transmises en direct et en différé sur le site officiel de la Cour ainsi que sur celui de l’ONU ». Une chose est sûre, ont affirmé nos interlocuteurs, est que « l’exposé oral de l’Algérie fondé sur des arguments juridiques certifiés, ira fidèlement dans le sens de la position algérienne, pour énoncer toutes les violations pratiquées par l’entité sioniste à tous les niveaux ». Il y va de soi que les données qui seront évoquées seront actualisées au fur et à mesure de l’évolution quotidienne de ce génocide à ciel ouvert.

Il faut savoir que ces audiences orales se tiendront du 19 au 26 février. Hormis la Palestine qui disposera de trois heures pour défendre sa cause, le restant des pays intervenants se succéderont, selon un calendrier bien défini, durant trente minutes.
De ce fait, une fois ce grand oral clôturé, la CIJ se retirera pour statuer. Ce qui, nous diront nos sources, « peut prendre des mois et s’étaler jusqu’à l’automne prochain ».
Il est a noter que ce processus de la judiciarisation à la CIJ de la guerre en Palestine occupée ne date pas de l’après 7 octobre 2023. Il avait commencé en 2022, lorsque l’Algérie, appuyée par quatorze pays, a pris l’initiative de réclamer un projet de résolution sur les conséquences juridiques des pratiques de l’entité sioniste affectant les droits humains du peuple palestinien tant dans les territoires occupés qu’à Jérusalem-Est. Suite à quoi dix-huit autres pays se sont eux aussi alignés à cette requête algérienne. En effet, cette plaidoirie devant les juges de la Cour Internationale de Justice, n’est qu’une procédure complémentaire qui dénote d’une participation active de l’Algérie à l’effort mondial, si tant est mondial est, pour parvenir à une solution des deux Etats, préalablement à un cessez-le-feu immédiat en Palestine occupée, à l’arrivée des aides humanitaires dans cette région dévastée par la sauvagerie de l’armée sionistes et au refus total et ferme du déplacement des populations Ghazouies.

Pour ne rester que dans cette dernière décennie, l’Algérie depuis 2004 a pris à toutes les procédures judiciaires initiées. Des procédures que l’entité sioniste, remettant en cause les compétences de la CIJ, a tout bonnement et dans le déni total du droit international et des droits humains, s’est refusée de s’y conformer. Sans omettre les actions que mène l’Algérie, en sa qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Autant d’actions et d’autres que l’Algérie, dans le cadre des instructions du Président Abdelmadjid Tebboune, se déploie aussi bien sur le plan national qu’international en faveur de la cause palestinienne et de toute les causes justes dans le monde.

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