Au Mali, la décision des autorités de la transition de mettre fin à l’accord d’Alger n’est pas du goût d’une partie de la classe politique.

La Coalition politique M5-RFP Malikura et le Parti Yelema a regretté la décision de l’annonce officielle de la fin de l’Accord pour la Paix issu du processus d’Alger avec effet immédiat et l’ouverture du dialogue direct inter-maliens.

Même si elle a pris « acte de la décision », elle estime qu’au moment où l’armée malienne semblait, être en position de force sur le terrain, il n’était pas indiqué de prendre une telle position.
« Elle aurait dû mettre en œuvre en faveur de la volonté légitime du peuple malien, maintes fois exprimée, pour exiger la révision dudit Accord avec toutes les parties prenantes pour un règlement politique du conflit », soulignent les deux alliés politiques, qui ont invité les autorités de la Transition à corriger le tir lors de l’ouverture d’un dialogue direct inter-malien.
Ce, en profitant desdites assises pour obtenir la révision de l’Accord pour la paix et parvenir à une paix plus globale incluant tous les acteurs clés, notamment les groupes armés terroristes maliens.

En mettant fin à l’accord d’Alger, le Colonel Assimi Goïta a convoqué en lieu et place « un dialogue direct inter-malien ». L’ancien premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, a été nommé pour diriger le comité de pilotage de ce dialogue qui s’ouvrira dans les prochains jours. Avec Maliweb

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