C’était il y a tout juste un an… Le 11 janvier 2023, Rachid M’Barki était suspendu de la présentation du journal de la nuit de la chaîne BFM TV à la suite d’une enquête interne pour ingérence étrangère concernant des contenus diffusés par la chaîne. Licencié pour faute grave le 23 février suivant, le journaliste de 54 ans a été mis en examen le 8 décembre pour « abus de confiance » et « corruption privée passive ».

Selon les informations du Parisien, celui-ci a reconnu avoir été rétribué pour diffuser des sujets orientés dans ses journaux sur BFMTV. « Il m’est arrivé de recevoir des sommes d’argent (…) Oui je reconnais les faits de corruption passive », a-t-il déclaré lors de sa garde à vue à la brigade de répression de la délinquance économique.

Jeudi 18 janvier 2024, le Parisien a dévoilé que Rachid M’Barki avait reconnu avoir touché de l’argent pour diffuser des sujets orientés. L’ancien journaliste de BFMTV assure cependant avoir été manipulé.

C’était il y a tout juste un an… Le 11 janvier 2023, Rachid M’Barki était suspendu de la présentation du journal de la nuit de la chaîne BFMTV à la suite d’une enquête interne pour ingérence étrangère concernant des contenus diffusés par la chaîne. Licencié pour faute grave le 23 février suivant, le journaliste de 54 ans a été mis en examen le 8 décembre pour « abus de confiance » et « corruption privée passive ». Selon les informations du Parisien, celui-ci a reconnu avoir été rétribué pour diffuser des sujets orientés dans ses journaux sur BFMTV. « Il m’est arrivé de recevoir des sommes d’argent (…) Oui, je reconnais les faits de corruption passive », a-t-il déclaré lors de sa garde à vue à la brigade de répression de la délinquance économique.

Selon BFMTV, Rachid M’Barki est soupçonné d’avoir « contourné les processus de validation interne » en adressant ses sujets directement aux équipes techniques et sans passer par la rédactrice en chef. « J’ai exercé mon libre arbitre de journaliste, je trouvais que l’information était intéressante et pertinente, j’avais vérifié sa véracité et je n’étais pas en infraction avec un quelconque process de validation, puisqu’il n’en existait pas et je n’étais pas non plus en infraction avec la ligne éditoriale puisqu’elle n’avait jamais été explicitée », a-t-il estimé, avant d’ajouter : « J’ai l’impression que je suis le seul à qui on reproche d’avoir traité des sujets un peu différents, alors que cela est fait régulièrement par d’autres présentateurs. BFM a fait tout un sujet sur un taureau qui, avec ses cornes, défonce la devanture d’une banque en Israël… »

Rachid M’Barki : « Il a été insistant »
Si le journaliste a d’abord assuré n’avoir jamais été rémunéré et invité les forces de l’ordre à « fouiller son train de vie », celui-ci est finalement passé aux aveux lors de sa sixième audition. Reconnaissant avoir perçu de l’argent en contrepartie de ses services journalistiques, il a indiqué : « À cinq ou six reprises et ce n’était pas pour une brève en particulier, mais pour me remercier (…) Au départ, j’étais un peu surpris et disons qu’il a été insistant et voilà, j’ai pris ». Alors que l’enquêtrice lui a demandé pour quelle raison il avait accepté cet argent la première fois, Rachid M’Barki a répondu : « Sans doute par faiblesse. (…) C’est une entorse, même un coup de canif à la déontologie du journaliste.

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