Jusqu’à l’instauration d’un cessez-le-feu à Gaza et que les droits du peuple palestinien soient garantis, selon un communiqué publié par la municipalité de Barcelone
La municipalité de la ville espagnole de Barcelone a approuvé, vendredi, « la suspension des relations avec Israël, jusqu’à ce qu’il y ait un cessez-le-feu permanent à Ghaza et le respect des droits fondamentaux du peuple palestinien ».
Ce n’est pas la première fois que Barcelone rompt ses relations avec Israël.
En février 2023, Ada Colau, maire de la ville à l’époque, a suspendu les relations de la ville avec Israël.
Selon le communiqué rendu public par la ville de Barcelone, les principaux obstacles à une paix durable sont « l’occupation et la colonisation des territoires palestiniens » et le « déni des droits » au peuple palestinien.
Plus tôt dans la journée du vendredi, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a déclaré que si l’Union européenne ne reconnaissait pas l’État palestinien, Madrid le ferait.
C’est ce qui ressort d’une déclaration à la presse en Égypte, où le Premier ministre espagnol effectuait une visite avec le Premier ministre belge, Alexander De Croo, après une première étape effectuée hier, jeudi, en Israël et en Palestine, pour discuter de la situation dans la bande de Ghaza, ciblée par des massacres sionistes durant des semaines.
Pendant 48 jours, l’armée israélienne a tué près de 15000 Palestiniens, dont 6 150 enfants et plus de 4 000 femmes, et faisant plus de 36 000 blessés. Avec A.A