Après près de 20 mois de brouille et de relations pratiquement au point mort, mis à part la fourniture de Gaz, objet de contrats à long terme, l’Algérie a nommé un ambassadeur pour occuper le poste à Madrid en la personne du numéro deux de l’ambassade d’Algérie dans la capitale ibérique, Abdelfettah Daghmoum,.
Le gouvernement espagnol a donné son agrément à cette nomination, comme annoncé par le ministère des Affaires étrangère, ce jeudi 16 novembre.
La prise de langue après cette brouille s’est faite, en septembre dernier, à New York lors de la tenue de la 77e assemblée générale de l’ONU suite à une rencontre entre Ahmed Attaf et son homologue José Manuel Albares et qui a abouti à un discours plus Soft du chef du gouvernement espagnol devant l’assemblée.
Effet, Pedro Sanchez a évité les phrases qui fâchent excluant de son speech l’option fantaisiste et chimérique de l’autonomie tant prônée par le Makhzen depuis 2007, se ralliant à celle préconisée par l’instance onusienne et la majorité des pays du monde et qui consiste en l’organisation d’un référendum d’autodétermination.