L’Institut français de Ghaza et les bureaux de l’AFP visés par des frappes de l’entité sioniste
Le Quai d’Orsay a demandé des explications aux autorités israéliennes.
Des frappes de l’entité sioniste sur les intérêts français dans la bande de Ghaza. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé, ce vendredi 3 novembre, que l’Institut français de Ghaza a été visé par une frappe de l’entité sioniste. « Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision », réagit le Quai d’Orsay dans un communiqué.
« Aucun agent de l’Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvaient dans l’enceinte de l’Institut », précise-t-il également. Le bâtiment est un symbole de la France à Ghaza, il accueille des cours de langue française, plusieurs évènements culturels et abrite une médiathèque.
À quelques kilomètres de là, c’est le bureau de l’AFP à Gaza Ville qui a été gravement endommagé jeudi par une frappe, a annoncé ce vendredi 3 novembre l’agence de presse, comme vous pouvez le voir dans le tweet ci-dessous :
https://x.com/afpfr/status/1720437558717345813?s=20
L’AFP réclame des explications aux autorités israéliennes
« Aucun des huit membres du personnel ou collaborateurs permanents de l’AFP basés normalement à Ghaza ne se trouvait sur place au moment de l’impact. Tous ont été évacués vers le sud de la bande de Ghaza le 13 octobre », indique l’agence, dont le PDG Fabrice Fries « condamne avec la plus grande fermeté » la frappe.
La frappe a touché les bureaux du onzième et dernier étage du bâtiment, où se situe le bureau d’un technicien. Le projectile a laissé derrière lui un trou béant sur la façade et fait d’importants dégâts dans les pièces adjacentes.
Interrogé par l’AFP, un porte-parole de l’armée israélienne profère un gros mensonge en indiquant que ses services avaient vérifié l’information à de multiples reprises » et qu’il n’y avait « pas eu de frappe de l’armée sioniste sur le bâtiment de l’AFP à Ghaza.
Le PDG de l’agence de presse insiste cependant : « la localisation du bureau de Ghaza City est connue de tous et a été rappelée à plusieurs reprises ces derniers jours, précisément pour prévenir une telle attaque et permettre que nous puissions continuer de témoigner en images sur le terrain ».
Que va t-il se passer, maintenant que les français se voient directement visés ? Comprendront-ils que l’entité sioniste n’a pas d’amis et c’est un danger pour toute l’humanité ? Ce sera bientôt le tour des américains. Avec Huffington
