Après ses entrevues avec le secrétaire d’état et des responsables américains, lors de la visite qu’il a effectué, la semaine dernière, à Washington, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf a accordé, un entretien à Al-Monitor, un média qui traite des questions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord basé à Washington.

Abordant toutes les questions de l’actualité internationale avec la journaliste Elisabeth Hagerdorn, celle du Sahara Occidental a accaparé une bonne partie de l’interview.

Questionné à son propos, « le ministre des affaires étrangères s’est dit très satisfait de la politique de l’administration Biden envers le Sahara occidental , même si l’administration a choisi de ne pas annuler la reconnaissance de la souveraineté marocaine par l’ancien président Donald Trump ».

Mais « Le chef de la diplomatie algérienne, a affirmé, que les récentes déclarations de l’administration Biden sur le Sahara occidental indiquaient une position plus favorable que sous Trump » .

« L’administration Biden n’a pas du tout approuvé la décision Trump. Au contraire, ils prennent explicitement de la distance par rapport à la position exprimée par le président Trump. »

Dans sa tentative de trouver un terrain d’entente, l’administration Biden joue les équilibristes tant qu’elle n’a pu annuler la décision controversée de Trump, comme l’Algérie l’avait espéré, ni pu donner suite à la promesse de l’ancien président au Maroc d’ouvrir un consulat au Sahara occidental.

« Cherchant une position plus neutre, l’administration Biden a fait référence à la proposition du Maroc d’accorder au Sahara occidental une autonomie limitée sous sa souveraineté comme « l’une des nombreuses approches potentielles » pour résoudre le conflit. Le langage s’écarte subtilement de la déclaration de l’administration Trump selon laquelle le plan d’autonomie marocain était « la seule base d’une solution juste et durable » au différend.

Attaf a souligné que la déclaration américaine publiée après sa rencontre avec Blinken, dans laquelle le secrétaire d’état américain a réitéré son plein soutien au travail de l’envoyé de l’ONU au Sahara occidental, Staffan de Mistura, « alors qu’il consulte intensivement toutes les parties concernées pour parvenir à une solution politique. »

« Cela signifie que vous ne reconnaissez pas que le territoire est marocain », Attaf. « Si vous le reconnaissez, vous ne demanderiez pas un effort supplémentaire pour trouver la solution, a conclut, à juste titre. »

« Ce que nous demandons en effet à cette administration est une chose très précise : contribuer à relancer le processus de paix, et c’est précisément ce qu’elle fait à travers des appels comme celui-ci », a-t-il déclaré.

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