Sept personnes ont été mises en examen au terme d’une importante opération anti-drogue. Le réseau aurait envoyé cinq tonnes de cocaïne en métropole, selon les enquêteurs.

Un important réseau de trafic de drogue entre la Martinique et l’Hexagone a été démantelé. Vendredi 9 juin, sept personnes ont été mises en examen au terme d’une vaste opération anti-drogue lors de laquelle au moins 1,3 tonne de cocaïne a été saisie, a-t-on appris auprès de sources policière et judiciaire. Elles ont été placées en détention provisoire pour « trafic de stupéfiants, blanchiment et association de malfaiteurs », selon un communiqué commun du ministère de la Justice, de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France et de l’office anti-stupéfiants (OFAST), diffusé vendredi soir.

« Les enquêteurs évaluent à cinq tonnes le volume de drogue expédié par voie maritime par ce réseau criminel », est-il souligné dans le communiqué.

Plus d’un an d’investigations

Une source proche de l’enquête a indiqué samedi, sans mentionner de dates, que « plusieurs saisies très importantes de cocaïne dans des containers » avaient été réalisées « dans plusieurs destinations de l’Hexagone ». L’une d’elles, de 1,3 tonne de cocaïne, a eu lieu à la fin de l’année 2022 au terminal de Radicâtel, situé près du Havre, sur la commune de Saint-Jean-de-Folleville (Seine-Maritime), selon une autre source proche de l’enquête.

Ces arrestations, réalisées notamment « sur tout le territoire guadeloupéen », sont le fruit de « plus d’un an d’investigations », selon l’une de ces sources.

Certains des mis en examen « travaillaient dans l’environnement du port de Jarry », le premier de l’archipel guadeloupéen pour le trafic de fret, « notamment comme docker, agent de sécurité ou manutentionnaire », précise le communiqué. Au total, quatorze personnes ont été arrêtées simultanément mardi en Guadeloupe et en région parisienne.

« Diverses saisies [ont été] opérées, notamment de numéraire, de véhicules et d’armes à feu, découvertes lors de l’opération », toujours selon le communiqué.

L’enquête se poursuit, sous la houlette de la JIRS de Fort-de-France.

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