Dans une interview accordée jeudi au quotidien français « Le Figaro », le président de la république a annoncé qu’il a l’intention de visiter la France et Emmanuel Macron durant l’année 2023.

Outre les dossiers économiques et politiques, la visite du chef de l’État devrait être marquée par une rencontre avec la diaspora algérienne en France.

A propos d’ Emmanuel Macron, il dira : « nous avons une certaine complicité. Je vois en lui l’incarnation d’une nouvelle génération qui peut sauver les relations entre nos deux pays ».

Mais la France doit se libérer de son complexe de colonisateur et l’Algérie, de son complexe de colonisé, a-t-il précisé. « elle doit nettoyer les sites des essais, à Reggane et Tamanrasset, où la pollution est énorme. Nous souhaitons aussi qu’elle prenne en charge les soins médicaux dont ont besoin les personnes sur place », a t-il demandé.

D’autres sujets importants ont été évoqués lors de cet entretien dont celui des visas, de la mémoire et de la crise avec le Maroc.

Concernant les visas, Tebboune s’est montré satisfait du retour à la normale et au flux habituel considérant que cela rentre dans la logique des choses conformément aux accords d’Evian de 1962 et l’accord de 1968.

S’agissant des facilitations pour le retour des algériens faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), le président de la république a signalé que la radicalité n’est pas algérienne et qu’il y a des Algériens qui se sont radicalisés en France et que l’Algérie ne peut être tenue pour responsable de ceux qui sont partis de France et qui se sont radicalisés en Syrie ou ailleurs.

Pour ce qui est de la rupture des relations avec le Maroc, elle résulte d’une accumulation de problèmes depuis 1963. Et à Tebboune d’être plus clair : « nous avons rompu pour ne pas faire la guerre et aucun pays ne peut se poser en médiateur entre nous ». « Les Marocains ont honoré le football arabe et surtout le football maghrébin. Ils nous avaient aussi applaudis quand nous avons gagné la Coupe d’Afrique des nations »a-t-il ajouté.

Interpellé à propos d’un éventuel deuxième mandat, Tebboune dira que c’est au peuple algérien de décider s’il y aura un deuxième mandat ou non.

H.G

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici