
Une façade criblée de balles avec l’acronyme du Jalisco New Generation Cartel (CJNG) est photographiée à El Aguaje après la visite de l’ambassadeur du Vatican au Mexique le 23 avril 2021. REUTERS/Alan Ortega
Le frère de Nemesio Oseguera, l’un des trafiquants de drogue les plus recherchés du Mexique, a été arrêté mardi matin par les autorités mexicaines dans l’État de Jalisco, ce qui porte un coup au cartel, ont annoncé des responsables.
Antonio Oseguera Cervantes, frère de Nemesio, a été capturé dans une ville de la périphérie de Guadalajara lors d’une opération conjointe avec l’armée, la garde nationale et d’autres autorités, ont indiqué les forces armées dans un communiqué.
Oseguera a été arrêté tôt le matin et emmené dans un centre de détention, selon le ministère mexicain de la Sécurité.
Nemesio Oseguera est le chef du groupe violent Jalisco New Generation Cartel (CJNG) et sans doute la cheville ouvrière la plus recherchée de tout le Mexique. En 2018, une prime de 10 millions de dollars a été placée sur sa tête par les autorités américaines.
Également connu sous le nom de « El Mencho », il est l’un des rares chefs de cartel à long terme au Mexique à avoir échappé à la capture tout en dirigeant l’empire continental du gang.
Les autorités mexicaines ont accusé mardi Antonio Oseguera d’être « l’opérateur logistique » derrière les activités du cartel, de se livrer au blanchiment d’argent et d’acheter des quantités massives d’armes. Il a été sanctionné par le Trésor américain en 2016 pour son implication présumée dans le cartel.
Le CJNG est accusé d’avoir introduit en contrebande d’énormes quantités de drogues, y compris de plus en plus de fentanyl, un opioïde synthétique, aux États-Unis. Plus de 71 000 personnes sont mortes d’overdoses liées aux opioïdes synthétiques en 2021, selon des données américaines.
L’épouse de Nemesio Oseguera a été arrêtée l’année dernière pour une série de crimes liés au cartel. Sa fille a plaidé coupable devant un tribunal américain pour avoir effectué des transactions commerciales pour le cartel en 2020. Reuters