Les systèmes de transport sont un levier primordial à la promotion des économies et à l’accès aux services essentiels de la vie communautaire.
De ce fait, face à une densité de la population urbaine en perpétuelle augmentation, à une urbanisation rapide, et à une saturation tant des réseaux routiers urbains que des réseaux ferroviaires, et face à l’urgence d’accroitre tous les moyens de protection de l’environnement, de réduction des émissions à effet de serre, d’oxyde d’azote, le transport public urbain par câbles, avec une faible émission et une consommation énergétique moindre, s’est imposé comme une solution efficace, durable et économique au décongestionnement de la circulation dans les grands centres urbains.
Plus de 80 villes du monde sont dotées de remontées mécaniques à usage urbain.
A titre indicatif, on pourra retenir l’exemple de la Colombie, première ville d’Amérique latine à intégrer dès 2004 une télécabine à son réseau de transport public, qui l’année dernière, a fini la sixième ligne du transport à Medellín. Idem pour l’Équateur qui depuis 2020 dispose d’un tramway aérien à Guayaquil, plus important port de la côte pacifique d’Amérique latine, qui le cœur économique de la ville à la zone résidentielle de Duràn.
L’Algérie n’est pas en reste puisqu’elle est même précurseur en la matière, son premier téléphérique, celui d’El Madania, remonte à 1956.
Le transport public urbain par câbles, un défi durable
Et c’est ce qui a incité les autorités à inscrire en 2009, le développement d’infrastructures de transport moderne dans sa politique de mobilité durable, et notamment le transport par câble en intégrant le téléphérique dans son système de transport urbain , créant l’ETAC (entreprise de transport algérien par câbles) le 4 décembre 2014 sous forme d’une société mixte détenue à 49 % par la société française Poma, à 41 % par l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA) et à 10 % par l’Entreprise Métro d’Alger (EMA), filiale du groupe TRANSTEV.
l’Algérie est le pays qui a le plus de téléphériques urbains dans le monde.
Pionnier du transport par câble à usage urbain, l’Algérie a inauguré son premier téléphérique urbain en 1956 à Alger.
Le transport urbain par câble fait partie intégrante du paysage algérien. Avec treize téléphériques et télécabines en exploitation dans huit villes algériennes (Bab El Oued, El -Madania, le mémorial, Bologhine, Oued Koreich, Hussein Dey, Chréaa, Annaba, Constantine, Oran, Skikda, Tlemcen et Tizi Ouzou), l’Algérie est le pays qui a le plus de téléphériques urbains dans le monde.
Cette solution de transport par les airs est particulièrement adaptée aux reliefs importants et à l’urbanisation dense des villes algériennes pour faciliter les déplacements des citoyens. L’ETAC est en charge pour l’ensemble du territoire algérien des études de faisabilité, de la réalisation des nouveaux appareils de transport par câble, de l’exploitation et de la maintenance des installations existantes.
L’ETAC assure l’exploitation et la maintenance de tout le réseau d’appareils urbains de transport par câble en Algérie. Par l’ampleur de son réseau, du nombre de télécabines et téléphériques urbains, l’ETAC est le premier opérateur mondial de transport urbain par câble, reconnu comme un acteur capital dans le développement des services pour la mobilité des locaux.
L’ETAC, Pilier de la formation
Depuis sa création, l’ETAC a placé le développement du capital humain au centre de ses priorités avec comme levier fondamental le transfert de compétences. Dans son centre de formation, L’ETAC a déjà formé plus de 600 personnes à l’exploitation et la maintenance de systèmes de transport par câble. Cela représente plus de 12000 h de formation, utilisant notamment le support d’apprentissage interactif dédié le plus innovant du marché : UPILOT®.
Fort de cette compétence très prisée, son expertise en exploitation et maintenance s’exporte au-delà des frontières algériennes.https://apis.mail.yahoo.com/ws/v3/mailboxes/@.id==VjN-3liTqpnhQ0cUEZeltq7-lSnltS_2O4sggKjUGKwbR3j6gcmE0BAzSPmqXTHXM2TuThvOwSf3J2bcSTBQuCztSw/messages/@.id==AHYKopBT8om6Y3FChQ3isD2Do5o/content/parts/@.id==7/thumbnail?appid=YMailNorrinLaunch
L’ETAC place le développement du capital humain au centre de ses priorités, fait de la formation un des piliers de son activité, afin de garantir un transfert de compétence efficient.
Ainsi, 22246 heures de formation ont été réalisées depuis sa création.
Les formations se déclinent à travers un Centre de formation Technique équipé du système qui grâce à UPILOT, une solution développée par le constructeur POMA, qui s’appuie sur des outils pédagogiques digitaux et immersifs spécifiques aux métiers des remontées mécaniques ainsi qu’un service de travail en hauteur et de sauvetage.
Hakim Ghali