Quelques exemples visibles de projets structurants qui l’inquiètent : méga projet de la ligne ferroviaire Béchar-Tindouf au cœur du désert (plus de 900 km) ; la LGV Ouest (un viaduc colossal) de 132 km reliant Oued Tlelat (Oran) à Maghnia (Tlemcen) via Sidi Bel Abbès; la construction de la transsaharienne, Alger-Lagos, reliant six pays; deux grands hôpitaux à la pointe technologique; le méga projet du Port Centre d’El Hamdania (Cherchell) de dimension internationale en plus de la modernisation des ports existants; 5 stations de dessalement d’eau de mer; construction d’une ferme laitière gigantesque qui comprendra un complexe de 270 000 vaches laitières; projets agricoles titanesques (au Sud); projets pour les énergies renouvelables et d’autres dizaines de projets moins visibles. Des projets (1) qui mettront l’Algérie sur la voie d’une ère nouvelle. La France a manqué d’importantes opportunités dans ces infrastructures de grande valeur ajoutée en raison de ses attitudes aberrantes et de ses anciens schémas et réflexes qui bloquent l’évolution.
Dans ce registre, l’Algérie a sans doute réfléchi à une stratégie de développement avancée qui doit inclure le risque de possibles sanctions. Elle doit lister les produits stratégiques susceptibles de sanctions qu’elle doit produire et/ou importer depuis d’autres pays sûrs pendant qu’elle a la possibilité sans attendre les mesures de rétorsion éventuelles. Il faut absolument une politique proactive qui anticipe les risques, plutôt que de subir le chantage pour réagir.
Subversion et mains algériennes
Aucune déstabilisation n’est possible sans l’implication de mains algériennes tant internes qu’externes. L’Algérie compte une brochette de félons au service de la France, des islamistes et du Makhzen. Si la France se permet ces incartades et ces menaces avec une telle fougue et assurance, c’est qu’elle compte sur des «proxys» néo-colonisés Algériens actifs au sein des institutions, dont le pseudo patriotisme cache une allégeance crasse à cette France sionisée. Ils resteront au service des États et monarchies hostiles tant que nos lois et notre justice restent relativement clémentes et tant que notre système de communication officiel reste peu consistant, parfois charlatanesque. Seuls les médias alternatifs tiennent bon, voire excellent dans leurs répliques et analyses.
Toutes les âneries et extravagances que débitent des ratés, fourbes, grandes gueules, escrocs, faciles à soudoyer, tels que les H. Aboud, A. Aïssou, S. Bensedira, C. Benzehra, A. Boukhors, K. Daoud, O. Kébir, A. Malek, F. Mehenni, M. Sifaoui, A. Semmar, M. Zitout, et d’autres ont pour chef d’orchestre la DGSE française et/ou le Makhzen. À chaque fois qu’une ineptie est avortée, les mêmes individus, sans vergogne, en concoctent une autre encore plus démente et ainsi de suite. La dernière bizarrerie est venue de Londres de l’idiot Larbi Zitout qui a affirmé à ses « gobeurs » que la marine algérienne est dotée de missiles… «Tom Cruise»!
Un autre phénomène qu’il faudra surveiller est celui de cette curieuse « hidjra« («hégire») (2) de France vers l’Algérie. Comme par hasard vers les communes connues pour être de hauts lieux du terrorisme dans les années 90. Une tactique d’infiltration? Que cache cette « hidjra »? De quoi vivent-ils? Il y a certainement la main de la DGSE!
Espérons que nos décideurs ne céderont pas, cette fois, à l’éventuel « pardon » (qui est dans leur génome) de ces félons, cupides et ingrats comme l’erreur commise dans le cas de « l’américain » qui, après avoir exprimé des regrets, a tenté de reprendre du service. Lorgner sur leur « récupération » serait une maladresse qui serait très mal perçue. Cela mettrait dans une grande gêne les Algériens et surtout tous les blogueurs, vidéastes, commentateurs, journalistes et analystes qui sont engagés dans la défense de l’Algérie, de ses principes et de son armée tout en ne cessant de contrer ces sinistres individus. L’État algérien doit être particulièrement implacable.
Quant aux pressions sur les «visas», les OQTF etc, ce ne sont que des réactions de ceux qui ont le racisme pour projet, la jalousie comme instinct, l’Algérie comme contre feu pour cacher un scandale et l’incompétence comme guidon.
Renforcer la sécurité et dissuader par des sanctions financières