S’il y a un secteur en souffrance actuellement en Algérie, c’est bien celui des transports.
L’intégration récente du portefeuille des transports au sein du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales marque une étape institutionnelle significative.
Ce changement, visible à travers le nouveau sigle officiel du ministère, ouvre des perspectives de réorganisation et de réforme dans un secteur vital qui a longtemps souffert de dysfonctionnements structurels.
En effet, dans la majorité des wilayas, le transport public demeure confronté à de multiples contraintes : déficit en moyens matériels, vétusté du parc existant, et désorganisation des dessertes.
Ces difficultés affectent directement la vie quotidienne des citoyens, en particulier dans les communes éloignées où l’offre de transport reste insuffisante. Les attentes de la population sont donc fortes vis-à-vis de cette nouvelle configuration ministérielle.
Le renforcement de la flotte par des bus et minibus modernes, confortables et adaptés constitue une priorité. De même, l’encouragement des opérateurs privés disposant des moyens nécessaires pour assurer un service régulier et de qualité pourrait contribuer à combler les insuffisances actuelles.
Dans ce contexte, la réorganisation du transport public s’inscrit comme un impératif de bonne gouvernance et de développement local.
L’optimisme exprimé par les citoyens traduit leur confiance dans la capacité des pouvoirs publics à engager une réforme en profondeur, à même de garantir un service de transport digne, fiable et conforme aux besoins de la population.