Communiqué du ministère des Affaires étrangères
« Dans un précédent extrêmement dangereux, le premier de son genre dans l’histoire de la cause palestinienne et dans l’histoire de toute la région du Moyen-Orient, les Nations Unies ont officiellement déclaré hier un état de famine dans la bande de Ghaza.
Ce qui est le plus répréhensible et condamnable, c’est que cet état de famine à part entière n’est pas le résultat de circonstances de force majeure, mais plutôt un choix politique et le résultat de la planification et de la gestion de l’occupation israélienne. L’état de famine déclaré n’est pas du tout étrange, ni pour le projet de déplacement forcé, ni pour le projet de réoccuper Ghaza, ni pour ce qui est connu comme le projet du « Grand Israël ».
L’Algérie condamne fermement ces politiques et pratiques imposées au peuple palestinien dans le contexte de la guerre d’extermination en cours à Ghaza, et appelle la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations unies, d’assumer ses responsabilités dans l’action collective requise pour avorter le projet de « Grand Israël » et préserver les composantes de la solution des deux États en tant que base de tout règlement juste, durable et final du conflit israélo-palestinien.
L’Algérie, en tant que membre du Conseil de sécurité, affirme également son engagement à poursuivre ses efforts diplomatiques visant à soutenir le peuple palestinien et à faire pression pour mettre fin à cette catastrophe humanitaire sans précédent, ainsi que d’oeuvrer à accélérer la création d’un État palestinien indépendant et souverain et de sa capitale El Qods As-Sharif. » Traduit de l’arabe par L’Espoir Libéré